L’Autorité de développement des investissements (IDAL) a organisé jeudi un séminaire sur le thème des « Règles pour la promotion de l’investissement au Liban », qui s’est tenu au siège de l’Association des banques à Beyrouth.
« L’objectif du séminaire est de promouvoir la relation entre IDAL et les banques libanaises dont les liquidités élevées pourraient profiter largement au secteur privé », a expliqué le directeur général d’IDAL, Nabil Itani.
Le secrétaire général d’IDAL, Makram Sader, a indiqué que les investissements directs étrangers totalisaient en moyenne 3 à 4,5 milliards de dollars par an selon les statistiques du FMI, ce qui contribue à combler le déficit de la balance des paiements. Une grande partie de ces investissements est toutefois consacrée à l’achat de biens immobiliers, le montant des investissements ne reflétant donc pas significativement la contribution des IDE à la croissance.
IDAL a assuré le financement de près de 1,1 milliard de dollars d’investissements entre 2003 et 2010. Le tourisme a représenté 79% du total, suivi par l’industrie avec 12%, la technologie avec 4%, l’industrie de l’alimentaire avec 2% et les médias, l’agriculture et la technologie de l’information et de la communication avec 1% chacun.
Beyrouth a attiré la plus grande part des investissements avec 34% du total, contre 31% pour le Mont-Liban, 20% pour la Békaa, 12% pour le Sud et 3% pour le Nord.