L’institut de recherche Economist Intelligence Unit (EIU), affilié au magazine The Economist, a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour le Liban à 1,3% en 2011, contre 4,6% prévus en avril.
Cette révision à la baisse a été attribuée à l’instabilité politique due à l’absence de gouvernement durant les six premiers mois de l’année et aux tensions régionales qui se répercutent sur l’économie locale, le Liban étant largement dépendant du secteur des services dont la croissance est fonction du climat politique.
L’EIU a cependant maintenu ses prévisions de croissance à 3,6% pour le Liban en 2012.
L’institut a par ailleurs prévu l’élargissement du déficit public à 10% du PIB en 2011, contre 7,4% en 2010 et 9% en 2012.