Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse la croissance du Liban en 2011, à 1,5%, contre 2,5% prévus en avril.

Cette révision à la baisse a été attribuée à l’instabilité politique due à l’absence de gouvernement durant les six premiers mois de l’année et aux tensions régionales qui se répercutent sur l’économie locale, le Liban étant largement dépendant du secteur des services dont la croissance est fonction du climat politique.

Le FMI a par ailleurs prévu un taux d’inflation de 5,9% pour 2011 et l’élargissement du déficit public à 14,7% du PIB pour l’année en cours, contre 10,9% en 2010. Pour 2012, le FMI prévoit un taux de croissance de 3,5%.