La banque britannique HSBC a prévu à 1,7% la croissance économique au Liban en 2011, dans un rapport sur la situation dans les pays de la région MENA.
Selon HSBC, en dépit de la situation politique au Liban et les troubles régionaux, notamment en Syrie, le pays du Cèdre demeure toujours un refuge pour les investisseurs. Le géant britannique a rappelé que les banques locales ont bénéficié au cours des derniers mois d’une importante augmentation des dépôts des non-résidents.
Les réserves de la Banque du Liban (BDL) ont en outre atteint un record historique s’élevant à 44 milliards de dollars soit plus de 100% du PIB ou encore 28 mois de couverture d’importations, ajoute le rapport.
D’après HSBC, cette situation conforte la politique de taux de change adoptée par la BDL depuis les années 90 et protège ainsi la monnaie contre tout risque de dévaluation, malgré le niveau important du déficit.
Le rapport souligne cependant que des risques subsistaient notamment en raison du ralentissement des exportations qui ont progressé seulement de 0,2% par rapport à 2010 qui coïncide avec la diminution des touristes et des permis de construire.