La banque d’investissement EFG Hermes a revu ses prévisions de croissance pour le Liban à 2,8% pour 2011 contre 3,5% initialement.

L’instabilité politique interne ainsi que les événements régionaux ont provoqué un ralentissement de l’activité économique du pays, selon la banque.

EFG Hermes a par ailleurs revu ses prévisions de croissance pour 2012 à 4,4% contre 4,8% initialement, les troubles en Syrie continuant d’affecter le secteur touristique, les échanges commerciaux et la consommation dans le pays.

EFG Hermes a prévu un déficit fiscal de l’ordre de 8,9% du PIB en 2011, elle a estimé aussi une augmentation de 6,2% du total des dépenses prévues dans le budget 2012 par rapport à celui de 2011, à 14 milliards de dollars. La croissance des dépenses sera principalement due aux dépenses courantes qui devront augmenter de 12,9% pour s’établir à 8,1 milliards de dollars.

Le service de la dette devrait croître de 0,6% à 3,8 milliards de dollars en 2012.

Les dépenses d’investissement devraient diminuer de 5,8% en 2012 à 2 milliards de dollars. Les recettes publiques devraient grimper seulement de 3,2% à 9,8 milliards de dollars en 2012 en dépit des nouvelles mesures prises par le gouvernement pour renflouer ses caisses.
Ainsi, avec un total des dépenses supérieur à celui des recettes, le déficit devrait se creuser et passer à 4,1 milliards de dollars contre 3,6 milliards en 2011, toujours selon la banque.