La banque d’investissement américaine, Merrill Lynch, a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour le Liban, à 2,5% en 2011 et 3,8% en 2012, contre 6% et 5,5% dans son précédent rapport.

L’instabilité politique interne, les événements régionaux ainsi que la baisse de la consommation et de la fréquentation touristique ont provoqué un sérieux ralentissement de l’activité économique au premier semestre, selon la banque.

Merrill Lynch a par ailleurs indiqué que le projet de budget 2012, qui prévoit une réduction du déficit public à 8,1% du PIB à travers une hausse de la TVA, l’introduction d’une nouvelle taxe immobilière ainsi qu’une hausse de la taxe sur les intérêts provenant de l’épargne bancaire et qui ont suscité la colère de certains acteurs économiques, pourrait ralentir davantage l’activité économique.