Le Fonds monétaire international (FMI) a prévu un taux de croissance de 1 à 2% en 2011 et entre 3 et 4% en 2012 au Liban, bien en deçà de la moyenne de 8% enregistrée entre 2007 et 2010.
Cette baisse est notamment due aux tensions internes qui ont prévalu au premier semestre de l’année et aux bouleversements régionaux, principalement en Syrie.
Le FMI, dans son rapport, a appelé les autorités libanaises à la mise en place de politiques économiques visant à rétablir la confiance des investisseurs et des consommateurs. Il s’agit pour le gouvernement de préserver la stabilité macroéconomique et de jeter les bases d’une économie plus dynamique en réduisant le ratio dette/PIB, l’un des plus élevés du monde.
Le FMI a par ailleurs appelé à la mise en place de réformes structurelles visant à améliorer l’environnement du travail, l’infrastructure et à réformer le système de sécurité sociale. Ces mesures auront pour conséquences de renforcer la compétitivité de l’économie et de réduire le chômage et la pauvreté, toujours selon la même source.