Les dépenses publiques libanaises ont diminué de 1,83 milliard de dollars alors que les recettes ont été privées de 932 millions de dollars des suites des soulèvements populaires dans les pays arabes depuis début 2011, a estimé le cabinet de conseil Geopolicity.

Le printemps arabe a donc eu paradoxalement un effet positif sur les finances publiques du pays du Cèdre de l’ordre de 900 millions de dollars. Le Liban n’en demeure pas moins le 3e pays arabe le plus affecté en termes de recettes publiques après la Libye (- 21,5 milliards de dollars) et le Yémen (- 1,5 milliard de dollars).

Geopolicity note que le Liban a été affecté par les soulèvements arabes à cause d’une économie largement dépendante du climat politique et économique régional, principalement en Syrie.

La chute du commerce régional, les prix élevés des produits pétroliers, la hausse des prix des produits importés, une baisse significative de l’activité touristique et l’effondrement des investissements sont les principales causes du ralentissement économique au Liban, selon le cabinet de conseil.