HSBC a revu ses prévisions de croissance pour le Liban à 2,3% en 2012 contre un taux initial de 3,2% en octobre et 3,5% pour les pays de la région MENA. Selon la banque, ces estimations feraient de l’économie libanaise la plus lente de la région avec la Jordanie.
HSBC a indiqué s’attendre à ce que les risques et l’instabilité de la région pèsent sur la confiance des investisseurs en 2012 en s’ajoutant au climat économique morose. Selon la banque, le Liban a évité de justesse une nouvelle chute de gouvernement au dernier trimestre de l’année 2011, tout en ajoutant qu’il n’existait aucun signe de réformes concrètes pourtant indispensables à l’horizon 2012.
Elle a en outre indiqué que le projet de budget 2012 demeurait au point mort, tout en rappelant que le dernier à avoir été adopté datait de 2005.
En parallèle, HSBC a prévu que la consommation des ménages au Liban augmenterait de 3% en 2012 contre 2,7% en 2011. La banque a indiqué qu’il s’agirait du septième taux le plus élevé de la région, à égalité avec le Maroc, la Jordanie et la Tunisie. Elle a en outre estimé que le Liban enregistrerait le deuxième taux d’épargne brute le plus faible de la région, seulement derrière la Jordanie, à 5,6% du PIB cette année contre un taux de 6,3% du PIB l’année dernière. La banque HSBC a enfin prévu que le total des investissements au Liban augmenterait de 2% en 2012 contre une contraction de 2% en 2011.