Le gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé, a estimé à plus de 4% la croissance au Liban en 2012, si la situation locale et régionale se stabilise.
« Nous pouvons dépasser ce taux si les conditions nécessaires sont réunies : une stabilité politique et moins de tension dans la région », a affirmé Salamé. « Le potentiel de croissance existe parce que les liquidités sont disponibles ».
L’économie a enregistré un taux de croissance de 2% en 2011 contre 7,5% en 2010, tirée vers le bas par les tensions régionales, surtout en Syrie.
Pour le gouverneur de la Banque centrale, « l’activité économique en 2011 était satisfaisante si l’on prend en compte la situation régionale et les incidents survenus au Liban ».
Il a souligné que les prêts au secteur privé ont atteint 40 milliards de dollars en 2011, en hausse annuelle de 14%, alors que les réserves en devises de la BDL ont atteint 32 milliards de dollars et que les réserves en or sont évaluées à près de 15 milliards de dollars.