La banque HSBC a indiqué que l’économie libanaise avait fait preuve davantage de résilience que la plupart de ses voisins non producteurs de pétrole en 2011.

Selon la banque, les consommateurs libanais, habitués à l’instabilité, auraient contribué à maintenir l’activité économique à flot, le total des importations ayant ainsi augmenté de 12% en 2011. Toujours selon les mêmes sources, les chèques compensés sont un autre indicateur du maintien de la consommation avec une augmentation annuelle de leur valeur de 15% en décembre 2011.

Le secteur bancaire libanais a également fait mieux que ses voisins non producteurs de pétrole, a indiqué la HSBC. Les dépôts ont augmenté de 9% en 2011, a précisé la banque, soit l’équivalent de 25% du PIB soutenu par les transferts de la diaspora, ce qui reflète la stabilité des banques locales dans un environnement régional incertain.

HSBC a en outre souligné que le Liban a été le seul pays de la région MENA non exportateur de pétrole à voir ses réserves augmenter en 2011, avec les réserves en devises de la Banque du Liban (BDL) augmentant de 2,2 milliards de dollars à 30,8 milliards de dollars, soit l’équivalent de 18 mois et demi d’importations de biens.

Bien que les conséquences du printemps arabe se soient faites plus discrètes au Liban que dans les autres pays non importateurs de pétrole, les troubles régionaux, couplés à la chute du gouvernement en janvier 2011, ont fait reculer la performance économique du pays, a conclu l’institution financière.