La banque d’investissement Goldman Sachs a classé le Liban à la 117e place mondiale parmi 183 économies en termes d’environnement propice à la croissance, évalué par l’indice GES (Growth Environnement Scores, en anglais) pour l’année 2011, soit une hausse par rapport au précédent classement de 2010 dans lequel le Liban s’était rangé à la 121e place, mais en baisse par rapport à 1997, alors que le pays du Cèdre était classé à la soixantième place.

Le Liban s’est par ailleurs rangé à la 41e place du classement parmi les pays à revenus moyens-supérieurs (PRMS) inclus dans l’étude de Goldman Sachs, en hausse par rapport à 2010, mais en net recul en comparaison avec le classement de 1997, dans lequel le Liban s’était hissé à la douzième place parmi les PRMS.

Rappelons que l’indice de qualité de l’environnement de la croissance économique est un indicateur synthétique qui recense les conditions économiques de 179 pays et classe ces derniers par rapport à leur capacité à réaliser leur potentiel de croissance. L’indice est composé de treize indicateurs regroupés en six sous-catégories. Il s’agit de la stabilité macroéconomique qui couvre l’inflation, le déficit public et la dette externe, les conditions macroéconomiques comme le taux d’investissement et l’ouverture de l’économie sur l’extérieur, les conditions politiques, reflétées par la stabilité politique, l’état des lois et de la corruption, le capital humain qui comprend l’espérance de vie et le niveau d’études, les capacités technologiques via le taux de pénétration d’Internet, des ordinateurs et des téléphones portables et l’environnement microéconomique qui inclut le coût pour démarrer une affaire, la population urbaine et le nombre de demandes de brevets et de dépenses en matière de recherche et développement.

Au niveau mondial, le Liban s’est ainsi classé devant le Bénin, Djibouti et le Honduras, mais est arrivé derrière la Bolivie, l’Ukraine et la Bosnie-Herzégovine. Il s’est en outre rangé devant le Venezuela et Cuba, mais après la Namibie et la République dominicaine parmi les PRMS. Le Liban s’est vu attribuer le score de 4,62 points en 2011, en hausse par rapport à sa performance de 4,39 points l’année précédente mais en baisse par rapport aux 4,73 points obtenus en 1997.

Par ailleurs, le score du Liban a été plus faible que la moyenne mondiale de 5,05 points, que celle des PRMS de 5,27 points, de la moyenne des pays de la région MENA (5,13 points), et de celle des pays arabes (5,09 points). Vingt pays de la région ont vu leur score s’améliorer en glissement annuel, trois ont décliné, tandis que dans le monde 10 pays ont avancé dans le classement et 13 ont régressé.

D’après l’étude de Goldman Sachs, Singapour a bénéficié de l’environnement le plus propice à la croissance économique dans le monde, tandis que la République démocratique du Congo a eu le climat le moins favorable parmi les pays inclus dans le classement.