La récession a été évitée de justesse en 2011. Le regain d’activité au second semestre a en effet compensé le net recul enregistré au premier. Au final, selon les estimations du Fonds monétaire international, la croissance est de 2 % sur l’ensemble de l’année alors qu’elle avait été très bonne en 2010 (8 %). Ce ralentissement est dû à l’impact des turbulences régionales et à la crise gouvernementale du début de l’année sur les principaux moteurs de l’activité : le tourisme et la construction, tandis que la consommation, affectée par l’affaiblissement du pouvoir d’achat des Libanais, s’est tassée.