La banque d’investissement EFG Hermes maintient sa prévision de croissance à 2,5% au Liban en 2012. Evaluant la croissance en 2011 à 1,5%, elle attribue principalement cette hausse à une augmentation de l’activité touristique, qui avait fortement chuté l’an dernier.
L’institution relève en revanche que cette reprise de l’activité touristique est dépendante des conditions de sécurité au Liban, mais aussi en Syrie. La banque estime que l’environnement sécuritaire au Liban demeurera fragile tant que la situation en Syrie restera instable.
Par ailleurs, EFG Hermes juge sévèrement d’autres indicateurs économiques, notamment en matière de dépenses et d’investissements publics, qu’elle estime sous-performants en ce début d’année.
La banque s’inquiète également de la situation politique intérieure toujours dans l’impasse, comme en témoigne le projet de budget 2012 qui reste bloqué. Elle craint que la situation en Syrie ne continue d’occuper la vie politique au Liban.
Enfin, en matière fiscale, la banque prévoit une augmentation du déficit de 5,7% en 2011 à 7,1% du PIB en 2012. Elle impute cette hausse à des taux d’intérêts plus élevés et à une augmentation moins forte des revenus en matière de télécommunications.