La banque d’investissement EFG Hermes a prévu un taux de croissance de 1% en 2012 pour le Liban contre une estimation initiale de 2,5% et en comparaison avec un chiffre de 1,5% pour 2011.

L’institution a attribué ses changements à la faible performance de l’économie libanaise cette année, comme en ont témoigné les indicateurs de croissance.

Ces derniers indiquent un ralentissement de la croissance en comparaison avec l’année dernière. EFG Hermes a ajouté que les dépenses en capitaux avaient totalisé 193 millions de dollars au cours des cinq premiers mois de l’année, contre 2 milliards de dollars alloués au projet de budget 2012.

La banque d’investissement a ainsi attribué le manque de budget ratifié et la guerre en Syrie comme principaux facteurs ayant influé sur les secteurs économiques libanais.

Pour 2013, EFG Hermes a également abaissé ses prévisions de croissance à 1,5% contre une estimation initiale à 4,5% en raison des risques politiques qui pourraient happer la performance économique l’an prochain. En parallèle, la banque a considéré que les chances étaient peu probables que le projet de budget 2013 soit adopté par le Parlement en raison des divisions au sein de la classe politique libanaise.

Enfin, la banque a souligné que la confiance en la livre libanaise demeurait stable, soutenue par des réserves importantes en devises étrangères de la Banque du Liban (BDL) et par les liquidités des banques.