L’instabilité politique au Liban a coûté 5% du PIB par habitant entre 2005 et 2010, selon une étude de Nisreen Salti, présidente du département Economie de l’Université américaine de Beyrouth (AUB).
D’après l’étude publiée par le LCPS (Lebanese Center for Political Studies), les pertes au niveau macroéconomique ont été très importantes entre 2005 et 2010, une période durant laquelle se sont succédé affrontements armés, attentats, assassinats, démissions politiques et manifestations.
Selon Nisreen Salti, l’instabilité politique est à l’origine de pertes estimées à 360$ par habitant en 2005, 665$ en 2006 et 640$ en 2007. L’assassinat de Rafic Hariri en février 2005 serait ainsi à l’origine d’une baisse représentant 3,76% du PIB par habitant, tandis que la guerre de juillet 2006 aurait provoqué des pertes équivalentes à 6,9% du PIB par habitant cette année-là.
La tendance s’inverse néanmoins dès 2008, l’année de la signature des accords de Doha et un retour à davantage de stabilité sur le plan politique.
D’après l’étude publiée par le LCPS (Lebanese Center for Political Studies), les pertes au niveau macroéconomique ont été très importantes entre 2005 et 2010, une période durant laquelle se sont succédé affrontements armés, attentats, assassinats, démissions politiques et manifestations.
Selon Nisreen Salti, l’instabilité politique est à l’origine de pertes estimées à 360$ par habitant en 2005, 665$ en 2006 et 640$ en 2007. L’assassinat de Rafic Hariri en février 2005 serait ainsi à l’origine d’une baisse représentant 3,76% du PIB par habitant, tandis que la guerre de juillet 2006 aurait provoqué des pertes équivalentes à 6,9% du PIB par habitant cette année-là.
La tendance s’inverse néanmoins dès 2008, l’année de la signature des accords de Doha et un retour à davantage de stabilité sur le plan politique.