L’économie libanaise a été sévèrement affectée par le conflit syrien, indique la Banque mondiale (BM) dans son dernier rapport.

Selon l’institution, la crise syrienne a lourdement pesé sur la consommation des particuliers tandis qu’elle a perturbé l’activité économique et affecté négativement les finances publiques. Le tourisme est le plus sévèrement touché, tandis que l’immobilier et le secteur bancaire ont continué de prouver leur résilience. La Banque mondiale estime la perte en dépenses touristiques à 303 millions de dollars en 2012, soit l’équivalent de 0,5% du PIB de l’année dernière.

Elle souligne aussi les répercussions de la crise syrienne sur les exportations libanaises. La perturbation des voies de transit limite l’accès des produits libanais aux marchés arabes, ce qui engendre d’importants coûts en matière de frets et d’assurance. Les exportations via la Syrie ont ainsi diminué à 1,3% du PIB en 2012 contre 1,8% du PIB en 2011, 1,9% du PIB en 2010 et 2% du PIB en 2009. Cependant, l’augmentation des exportations en Syrie a en partie compensé ces pertes, ajoute la Banque mondiale.