Depuis le mois d’août, il est désormais possible de déclarer et de payer en ligne ses impôts.
Un dispositif annoncé au mois de mai par le ministère des Finances et l’Association des banques au Liban.
« Il a été créé pour faciliter les démarches des contribuables qui devaient jusque-là se déplacer pour s’en acquitter », explique Georges Saoud, directeur des technologies de l’information au ministère des Finances.
Pour pouvoir faire sa déclaration et payer en ligne, les contribuables et les entreprises doivent enregistrer leur demande auprès du ministère qui leur remet alors un numéro d’authentification et un mot de passe. Ces identifiants permettent d’accéder à la plate-forme du ministère publiant la grille des impôts afin de calculer le montant dû et d’imprimer un reçu.
Lors d’une seconde étape, il est nécessaire de se connecter sur le site des banques qui ont d’ores et déjà pris part au projet et de communiquer le numéro de l’ordre de paiement et le montant, « sans autres données confidentielles », précise Georges Saoud.
Pour le moment, quatre banques sont partenaires du programme. Il s’agit du Crédit libanais, de la Blom Bank, de la BankMed et la Bank Audi.
Afin de rendre possibles les transferts d’argent entre leurs établissements et la Banque du Liban, le décret autorise les virements par Internet entre deux banques différentes alors qu’ils sont pour l’instant illégaux au Liban.
La loi concernant l’établissement d’une signature numérique (suite de nombres remplaçant la signature scripturale sur Internet), nécessaire à l’autorisation de virements bancaires en ligne entre deux établissements, n’a pas encore été votée au Parlement.
Le ministre a pris la responsabilité d’autoriser ces virements sans attendre le vote.
Le service n’est pas restrictif et permet de régler tous types d’impôts, soit par carte de crédit s’il s’agit de sommes allant de 100 000 à 1 million de livres libanaises, soit par virement pour les montants les plus importants, comme la taxe foncière qui dépasse parfois les 40 millions de livres.
Le ministère des Finances explique vouloir particulièrement inciter au paiement en ligne des plus lourdes taxes pour limiter le transport d’importantes sommes d’argent en liquide.
Pour l’instant, le décret n’oblige pas les contribuables à utiliser ce service. Impossible donc, selon Georges Saoud, d’évaluer quels montants seront collectés par ce biais.
Le ministère se donne quelques mois pour évaluer la mesure et établir le taux d’utilisation du paiement en ligne.
Par la suite, il étudiera la possibilité de rendre certaines taxes payables uniquement par Internet pour limiter les déplacements et faire gagner du temps aux contribuables comme à l’administration.
Un dispositif annoncé au mois de mai par le ministère des Finances et l’Association des banques au Liban.
« Il a été créé pour faciliter les démarches des contribuables qui devaient jusque-là se déplacer pour s’en acquitter », explique Georges Saoud, directeur des technologies de l’information au ministère des Finances.
Pour pouvoir faire sa déclaration et payer en ligne, les contribuables et les entreprises doivent enregistrer leur demande auprès du ministère qui leur remet alors un numéro d’authentification et un mot de passe. Ces identifiants permettent d’accéder à la plate-forme du ministère publiant la grille des impôts afin de calculer le montant dû et d’imprimer un reçu.
Lors d’une seconde étape, il est nécessaire de se connecter sur le site des banques qui ont d’ores et déjà pris part au projet et de communiquer le numéro de l’ordre de paiement et le montant, « sans autres données confidentielles », précise Georges Saoud.
Pour le moment, quatre banques sont partenaires du programme. Il s’agit du Crédit libanais, de la Blom Bank, de la BankMed et la Bank Audi.
Afin de rendre possibles les transferts d’argent entre leurs établissements et la Banque du Liban, le décret autorise les virements par Internet entre deux banques différentes alors qu’ils sont pour l’instant illégaux au Liban.
La loi concernant l’établissement d’une signature numérique (suite de nombres remplaçant la signature scripturale sur Internet), nécessaire à l’autorisation de virements bancaires en ligne entre deux établissements, n’a pas encore été votée au Parlement.
Le ministre a pris la responsabilité d’autoriser ces virements sans attendre le vote.
Le service n’est pas restrictif et permet de régler tous types d’impôts, soit par carte de crédit s’il s’agit de sommes allant de 100 000 à 1 million de livres libanaises, soit par virement pour les montants les plus importants, comme la taxe foncière qui dépasse parfois les 40 millions de livres.
Le ministère des Finances explique vouloir particulièrement inciter au paiement en ligne des plus lourdes taxes pour limiter le transport d’importantes sommes d’argent en liquide.
Pour l’instant, le décret n’oblige pas les contribuables à utiliser ce service. Impossible donc, selon Georges Saoud, d’évaluer quels montants seront collectés par ce biais.
Le ministère se donne quelques mois pour évaluer la mesure et établir le taux d’utilisation du paiement en ligne.
Par la suite, il étudiera la possibilité de rendre certaines taxes payables uniquement par Internet pour limiter les déplacements et faire gagner du temps aux contribuables comme à l’administration.