Le Liban est l’un des sept pays associés à Shaams, projet de hub stratégique pour l’analyse et l’accélération de l’énergie solaire en Méditerranée. Financé à 90% par l’Union européenne, il s’inscrit dans la lignée du processus de Barcelone, amorcé en 1995. « Il s’agit de trouver des stratégies de support au niveau gouvernemental, de renforcer la coopération entre le secteur des entreprises et le monde académique, ainsi que de promouvoir les bienfaits du solaire », explique Aline Farajian, chargée du projet auprès de la Chambre de commerce et d’industrie de Beyrouth (CCI-BML). Pour cela, les 12 partenaires du projet, qui disposent d’un budget de 3,2 millions d’euros, ont prévu des colloques participatifs, de rencontres d’affaires intereuropéennes, ainsi que de campagnes de sensibilisation dans des écoles-pilotes.
Au Liban, l’accroissement de l’exploitation de l’énergie solaire représente un enjeu de taille. Avec une moyenne de 300 jours d’ensoleillement par an, une partie du déficit de plus de 25% de la production en électricité du pays pourrait potentiellement être comblé par l’énergie produite par le rayonnement solaire. En un an, Beyrouth aurait la capacité de fournir près de 2 000 kilowatt-heures d’énergie solaire par mètre carré. C’est deux fois plus que Londres. « Nous sommes dans une région particulièrement ensoleillée, explique le docteur Elias Kinab, enseignant-chercheur à l’université américaine de Beyrouth, cette technologie pourrait représenter une des meilleures solutions pour résoudre les problèmes de coupure d’électricité ». La pénurie de courant affecte l’ensemble de la population. Si les Beyrouthins ne sont concernés que trois heures par jour en moyenne, les habitants d’autres régions, comme la Békaa, peuvent souffrir jusqu’à 12 heures de coupure quotidienne. Autre avantage au développement de cette énergie renouvelable : les ménages libanais pourraient réaliser de substantielles économies. Avec un coût de 30 centimes de dollars le kWh pour le diesel contre 15-20 centimes de dollars pour 1kWh pour le photovoltaïque, remplacer un générateur diesel par des panneaux solaires permettrait aux particuliers de diviser leur facture énergétique jusqu’à deux. Même constat à l’échelle nationale. La croissance du secteur solaire offrirait au pays la possibilité d’alléger sa facture pétrolière de plusieurs millions de dollars. L’option solaire aiderait aussi le Liban à diminuer ses émissions de gaz à effet de serre.
Le défi pour le Liban est d’autant plus grand que la marge de progression est importante. A ce jour, l’énergie solaire, qui existe sous formes thermique (production de chaleur) et photovoltaïque (production d’électricité), représente moins de 1% de la production énergétique totale du pays. Le défi de la CCI-BML et des incubateurs BIAT et Berytech, les partenaires libanais de Shaams, est de parvenir, d’ici à octobre 2015, à lever les barrières politiques et techniques au développement du solaire. Le gouvernement a déjà manifesté sa bonne volonté. En novembre 2011, il a voté un Plan d’action national de l’efficacité énergétique (NEEAP), à travers lequel 14 mesures incitatives au déploiement de cette énergie au Liban ont été adoptées.
Au Liban, l’accroissement de l’exploitation de l’énergie solaire représente un enjeu de taille. Avec une moyenne de 300 jours d’ensoleillement par an, une partie du déficit de plus de 25% de la production en électricité du pays pourrait potentiellement être comblé par l’énergie produite par le rayonnement solaire. En un an, Beyrouth aurait la capacité de fournir près de 2 000 kilowatt-heures d’énergie solaire par mètre carré. C’est deux fois plus que Londres. « Nous sommes dans une région particulièrement ensoleillée, explique le docteur Elias Kinab, enseignant-chercheur à l’université américaine de Beyrouth, cette technologie pourrait représenter une des meilleures solutions pour résoudre les problèmes de coupure d’électricité ». La pénurie de courant affecte l’ensemble de la population. Si les Beyrouthins ne sont concernés que trois heures par jour en moyenne, les habitants d’autres régions, comme la Békaa, peuvent souffrir jusqu’à 12 heures de coupure quotidienne. Autre avantage au développement de cette énergie renouvelable : les ménages libanais pourraient réaliser de substantielles économies. Avec un coût de 30 centimes de dollars le kWh pour le diesel contre 15-20 centimes de dollars pour 1kWh pour le photovoltaïque, remplacer un générateur diesel par des panneaux solaires permettrait aux particuliers de diviser leur facture énergétique jusqu’à deux. Même constat à l’échelle nationale. La croissance du secteur solaire offrirait au pays la possibilité d’alléger sa facture pétrolière de plusieurs millions de dollars. L’option solaire aiderait aussi le Liban à diminuer ses émissions de gaz à effet de serre.
Le défi pour le Liban est d’autant plus grand que la marge de progression est importante. A ce jour, l’énergie solaire, qui existe sous formes thermique (production de chaleur) et photovoltaïque (production d’électricité), représente moins de 1% de la production énergétique totale du pays. Le défi de la CCI-BML et des incubateurs BIAT et Berytech, les partenaires libanais de Shaams, est de parvenir, d’ici à octobre 2015, à lever les barrières politiques et techniques au développement du solaire. Le gouvernement a déjà manifesté sa bonne volonté. En novembre 2011, il a voté un Plan d’action national de l’efficacité énergétique (NEEAP), à travers lequel 14 mesures incitatives au déploiement de cette énergie au Liban ont été adoptées.