C’est face au Collège Melkart, à Hazmié, que l’association Fair Trade Lebanon, inaugure son premier magasin Terroirs du Liban.
À l’intérieur, plus de cinquante produits, tous issus du commerce équitable et tous (ou presque) Made in Lebanon.
On y trouve ainsi les produits laitiers du village de Jabboulé (Hermel), de l’huile d’olive ou du zaatar (thym) de Qleya (sud), des vinaigres de Ferzol (Békaa), les vins de Deir el-Ahmar (Békaa), la fleur de sel de Enfé (nord) ou le hommos et le babaghanouge de Mheidthé (Rachaya el-Wadi)…
En tout, Fair Trade Lebanon vend les produits d’une quinzaine de coopératives.
C’est peu au regard des quelque 150 coopératives enregistrées par le ministère de l’Agriculture, mais « nous voulons présenter pour chacune de celles avec lesquelles nous travaillons, un ou deux produits d’excellence, qui se distinguent par la qualité du terroir et le savoir-faire des hommes », assure Benoît Berger, l’un des fondateurs de l’association Fair Trade Lebanon.
Les produits estampillés Commerce équitable sont en moyenne 30 à 50 % plus chers que leurs alter ego industriels. « Concrètement, pour nous, cela se traduit par 1 à 2 dollars de plus sur le prix de vente à l’unité », précise Cynthia Dahdah, responsable marketing de l’association.
Traditionnellement, les associations de commerce équitable se concentrent sur les marchés d’exportation. Il s’agit pour elles d’offrir aux paysans (pauvres) du sud un débouché vers les pays (riches) du nord.
Fondée en 2006, l’association libanaise n’échappe pas à la règle : la moitié de son chiffre d’affaires (200 000 dollars en 2013) s’effectue avec l’étranger, en particulier avec la France, l’Allemagne et l’Autriche.
Mais, de plus en plus, dans le monde, les associations de commerce équitable s’intéressent aussi à leur marché domestique.
C’est le cas de l’association libanaise qui développe depuis 2011 une offre pour le marché local, via notamment des emplacements « Terroirs du Liban » dans les supermarchés libanais. Aujourd’hui, ces ventes représentent 50 % de son chiffre d’affaires.
« Il y a une demande locale pour ces produits d’autant que le label Fair Trade Lebanon repose sur une certification internationale et indépendante, qui permet de s’assurer de la qualité des produits dans un pays où l’on manque encore de confiance dans le Made in Lebanon », ajoute Benoît Berger.
Mais la politique commerciale de la grande distribution s’avère difficilement conciliable avec la démarche équitable, laquelle fournit des conditions commerciales plus « justes » aux producteurs.
« La relation avec la grande distribution est difficile : nous devons payer pour l’emplacement et les délais de paiement sont trop longs alors que, de notre côté, nous avançons l’argent afin que les coopératives puissent acheter les matières premières indispensables à la fabrication des produits commandés », poursuit Cynthia Dahdah.
D’où l’idée de cette première boutique à Hazmié pour toucher plus directement la clientèle intéressée. «Terroirs du Liban sera aussi une vitrine pour que particuliers comme professionnels de la restauration se rendent mieux compte de la diversité de notre offre », précise Benoït Berger. L’association libanaise espère en effet pénétrer ce secteur. « C’est une piste. Certains de nos clients sont des restaurateurs, qui vendent nos produits pour leurs qualités, mais sans préciser qu’il s’agit de mets issus du commerce équitable. Nous aimerions gagner ici en visibilité », ajoute Benoît Berger.
Fair Trade Lebanon n’envisage pas d’ouvrir d’autres boutiques dans un proche avenir. « Mais nous ne sommes pas contre la possibilité de franchiser le concept. »
À l’intérieur, plus de cinquante produits, tous issus du commerce équitable et tous (ou presque) Made in Lebanon.
On y trouve ainsi les produits laitiers du village de Jabboulé (Hermel), de l’huile d’olive ou du zaatar (thym) de Qleya (sud), des vinaigres de Ferzol (Békaa), les vins de Deir el-Ahmar (Békaa), la fleur de sel de Enfé (nord) ou le hommos et le babaghanouge de Mheidthé (Rachaya el-Wadi)…
En tout, Fair Trade Lebanon vend les produits d’une quinzaine de coopératives.
C’est peu au regard des quelque 150 coopératives enregistrées par le ministère de l’Agriculture, mais « nous voulons présenter pour chacune de celles avec lesquelles nous travaillons, un ou deux produits d’excellence, qui se distinguent par la qualité du terroir et le savoir-faire des hommes », assure Benoît Berger, l’un des fondateurs de l’association Fair Trade Lebanon.
Les produits estampillés Commerce équitable sont en moyenne 30 à 50 % plus chers que leurs alter ego industriels. « Concrètement, pour nous, cela se traduit par 1 à 2 dollars de plus sur le prix de vente à l’unité », précise Cynthia Dahdah, responsable marketing de l’association.
Traditionnellement, les associations de commerce équitable se concentrent sur les marchés d’exportation. Il s’agit pour elles d’offrir aux paysans (pauvres) du sud un débouché vers les pays (riches) du nord.
Fondée en 2006, l’association libanaise n’échappe pas à la règle : la moitié de son chiffre d’affaires (200 000 dollars en 2013) s’effectue avec l’étranger, en particulier avec la France, l’Allemagne et l’Autriche.
Mais, de plus en plus, dans le monde, les associations de commerce équitable s’intéressent aussi à leur marché domestique.
C’est le cas de l’association libanaise qui développe depuis 2011 une offre pour le marché local, via notamment des emplacements « Terroirs du Liban » dans les supermarchés libanais. Aujourd’hui, ces ventes représentent 50 % de son chiffre d’affaires.
« Il y a une demande locale pour ces produits d’autant que le label Fair Trade Lebanon repose sur une certification internationale et indépendante, qui permet de s’assurer de la qualité des produits dans un pays où l’on manque encore de confiance dans le Made in Lebanon », ajoute Benoît Berger.
Mais la politique commerciale de la grande distribution s’avère difficilement conciliable avec la démarche équitable, laquelle fournit des conditions commerciales plus « justes » aux producteurs.
« La relation avec la grande distribution est difficile : nous devons payer pour l’emplacement et les délais de paiement sont trop longs alors que, de notre côté, nous avançons l’argent afin que les coopératives puissent acheter les matières premières indispensables à la fabrication des produits commandés », poursuit Cynthia Dahdah.
D’où l’idée de cette première boutique à Hazmié pour toucher plus directement la clientèle intéressée. «Terroirs du Liban sera aussi une vitrine pour que particuliers comme professionnels de la restauration se rendent mieux compte de la diversité de notre offre », précise Benoït Berger. L’association libanaise espère en effet pénétrer ce secteur. « C’est une piste. Certains de nos clients sont des restaurateurs, qui vendent nos produits pour leurs qualités, mais sans préciser qu’il s’agit de mets issus du commerce équitable. Nous aimerions gagner ici en visibilité », ajoute Benoît Berger.
Fair Trade Lebanon n’envisage pas d’ouvrir d’autres boutiques dans un proche avenir. « Mais nous ne sommes pas contre la possibilité de franchiser le concept. »