Les compagnies qui obtiendront des licences d’exploration et de production au Liban seront tenues d’embaucher des citoyens libanais à hauteur de 80 % de leurs effectifs. Il s’agit là d’un objectif ambitieux, inscrit dans le règlement régissant les activités pétrolières offshore. Cela pose un défi non seulement aux compagnies pétrolières mais aussi aux autorités libanaises et aux universités et aux instituts de formation professionnelle et technique dont les cursus et programmes actuels ne répondent pas aux besoins anticipés du marché du travail.
Étant donné la proximité du Liban des pays du Golfe riches en hydrocarbures, plusieurs universités libanaises proposaient depuis des années déjà aux étudiants des diplômes pétrole et gaz leur permettant de faire carrière dans ces pays. Mais ces programmes sont loin d’être suffisants. On s’attend désormais à ce que ces universités et centres de recherche anticipent la possible découverte de ressources offshore et le développement d’un secteur pétrolier au Liban pour offrir aux jeunes Libanais un choix plus large et un enseignement plus complet ainsi que des installations et des équipements plus modernes. Après une période d’hésitation, l’année 2013 a vu un certain nombre d’universités introduire de nouveaux programmes d’études et de formation pour accompagner l’émergence éventuelle d’une industrie pétrolière dans le pays.
Les étudiants qui ont l’intention de suivre l’un ou l’autre de ces programmes seront sur le marché dans quatre à cinq ans. Mais ces futurs diplômés n’auront aucune expérience professionnelle. Pendant les premières années, les Libanais formés à l’étranger seront donc avantagés. Il faudra donc les encourager à retourner travailler dans leur pays en leur proposant des conditions séduisantes.
Parallèlement aux programmes académiques, une attention particulière devrait être accordée à la main-d’œuvre locale peu qualifiée, un sujet jusque-là négligé. Des programmes de formation sont à l’étude. Une réflexion a été engagée par des parties intéressées, dont les services de l’ambassade du Royaume-Uni qui n’exclut pas un projet de soutien avec pour objectif de former des techniciens, soudeurs, opérateurs de machineries lourdes, etc.
La formation, qu’elle soit académique ou technique, devrait faire partie d’une stratégie nationale qui étudierait et définirait les besoins du marché local et qui proposerait des programmes pertinents répondant à ces besoins.
Car le risque, à défaut d’une telle stratégie nationale, est d’assister à la multiplication de cursus identiques de qualité plus ou moins bonne, qui ne serait pas sans rappeler la prolifération des universités au Liban (environ 30 dans un pays de 4 millions d’habitants), amorcée à partir du milieu des années 1990, dont beaucoup n’ont du statut d’établissement d’enseignement supérieur que le nom.
Étant donné la proximité du Liban des pays du Golfe riches en hydrocarbures, plusieurs universités libanaises proposaient depuis des années déjà aux étudiants des diplômes pétrole et gaz leur permettant de faire carrière dans ces pays. Mais ces programmes sont loin d’être suffisants. On s’attend désormais à ce que ces universités et centres de recherche anticipent la possible découverte de ressources offshore et le développement d’un secteur pétrolier au Liban pour offrir aux jeunes Libanais un choix plus large et un enseignement plus complet ainsi que des installations et des équipements plus modernes. Après une période d’hésitation, l’année 2013 a vu un certain nombre d’universités introduire de nouveaux programmes d’études et de formation pour accompagner l’émergence éventuelle d’une industrie pétrolière dans le pays.
Les étudiants qui ont l’intention de suivre l’un ou l’autre de ces programmes seront sur le marché dans quatre à cinq ans. Mais ces futurs diplômés n’auront aucune expérience professionnelle. Pendant les premières années, les Libanais formés à l’étranger seront donc avantagés. Il faudra donc les encourager à retourner travailler dans leur pays en leur proposant des conditions séduisantes.
Parallèlement aux programmes académiques, une attention particulière devrait être accordée à la main-d’œuvre locale peu qualifiée, un sujet jusque-là négligé. Des programmes de formation sont à l’étude. Une réflexion a été engagée par des parties intéressées, dont les services de l’ambassade du Royaume-Uni qui n’exclut pas un projet de soutien avec pour objectif de former des techniciens, soudeurs, opérateurs de machineries lourdes, etc.
La formation, qu’elle soit académique ou technique, devrait faire partie d’une stratégie nationale qui étudierait et définirait les besoins du marché local et qui proposerait des programmes pertinents répondant à ces besoins.
Car le risque, à défaut d’une telle stratégie nationale, est d’assister à la multiplication de cursus identiques de qualité plus ou moins bonne, qui ne serait pas sans rappeler la prolifération des universités au Liban (environ 30 dans un pays de 4 millions d’habitants), amorcée à partir du milieu des années 1990, dont beaucoup n’ont du statut d’établissement d’enseignement supérieur que le nom.