À l’occasion des Pikasso d’or qui récompensent chaque année depuis 1988 les meilleures campagnes publicitaires au Liban, en Irak, en Jordanie et en Algérie, Antonio Vincenti, PDG de Pikasso, revient sur les évolutions dans le secteur de l’affichage au Liban.

100 % numérique, sans publicité papier, dans Beyrouth.
Fondé en 1986, le groupe Pikasso emploie aujourd’hui 120 personnes au Liban, et plus de 350 au total avec ses filiales en Jordanie, en Algérie et en Irak. Au Liban, les principaux clients du groupe Pikasso sont les grandes entreprises agroalimentaires, l’automobile et la mode avec une durée standard de campagne de sept jours sur papier et une durée variable d’une journée pour le digital. Ses activités dans le pays représentent aujourd’hui près de 30 % des parts de marché du groupe, selon Antonio Vincenti.
Outre les grands axes routiers, qui restent primordiaux, les supports des publicités extérieures du groupe sont présents dans les clubs de sport, les parkings, les plages et les stations de ski. Les tarifs des campagnes débutent à 1 500 dollars le mois hors TVA pour un panneau en bord de route à plus de 30 000 dollars dans un centre commercial sur plusieurs écrans.
Il y a sept ans, Pikasso a dû faire face à une augmentation de la concurrence, notamment du fait du changement de législation encadrant la publicité extérieure, qui autorisait l’installation d’un plus grand nombre de panneaux publicitaires. Au total au Liban, on compte une soixantaine d’acteurs dans ce secteur, de la petite entreprise, avec un à deux panneaux, aux grands groupes spécialisés comme Pikasso.
