Le président Michel Sleiman a relancé le débat qui a opposé fin 2013 l’ancien ministre de l’Énergie Gebran Bassil au président du Parlement Nabih Berry quant au nombre de blocs qu’il faudrait attribuer au terme de la première série d’attribution de licences d’exploration dans les eaux territoriales libanaises, prévue en avril 2014 (sauf retard). Le ministère de l’Énergie et l’Autorité de l’énergie avaient prévu d’ouvrir les blocs 1, 4, 5, 6 et 9 à l’appel d’offres. Nabih Berry s’est opposé à cette décision et a exigé que le gouvernement ouvre les 10 blocs offshore dès le premier appel d’offres, pour s’imposer face à Israël et confirmer la souveraineté du Liban sur l’ensemble de sa zone économique exclusive. L’attribution de licences d’exploration dans les 10 blocs d’un seul coup ne répond pourtant à aucune logique économique ou commerciale. La polémique a finalement été momentanément contenue lorsque le camp de Berry a reconnu qu’il ne s’agissait pas d’attribuer des licences d’exploration dans les 10 blocs mais, simplement, de les ouvrir à l’appel d’offres, et de décider, plus tard, combien seront finalement attribués. Dans son allocution, le président Sleiman a fait savoir qu’il n’était pas favorable à l’attribution de quatre ou de dix blocs. « S’il était possible d’en attribuer qu’un seul, ce serait préférable », a-t-il dit lors d’une cérémonie du Prix libanais de l’excellence 2014, organisé au palais présidentiel de Baabda le 11 février. Le président Sleiman a par la même occasion salué la très bonne gestion assurée jusque-là par l’Autorité de l’énergie.
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