Les vignerons libanais sont-ils en train de redécouvrir une partie de leur patrimoine ? Après le domaine Wardy (Zahlé), qui a lancé, fin 2013, le premier vin 100 % obeidi produit au Liban, c’est au tour de Château Saint-Thomas (Kab Elias) de présenter un vin monocépage 100 % obeïdi : Obeidy 2013, produit à 3200 bouteilles pour ce premier millésime.
« L’obeïdi est un cépage autochtone, qui ne vit que dans nos régions, entre le Liban et la Syrie. C’est le cépage normalement utilisé dans la distillation de l’arak traditionnel », explique Joe-Assad Touma, l’œnologue de Château Saint-Thomas. « Peu de caves l’employaient cependant. C’est un cépage au nez discret, aux arômes moins puissants que ceux, par exemple, d’un chardonnay ou d’un sauvignon. La tendance mondiale réclame des vins charpentés et immédiatement aromatiques. La discrétion de l'obeidi l’a laissé en dehors des grandes modes. »
C'était sans compter sur une association française, Wines Mosaïc, qui défend et promeut les cépages indigènes dans le monde entier. En partenariat avec Joe-Assad Touma, qui est l'un de ses membres, Wines Mosaïc vient d’ailleurs d’envoyer plusieurs échantillons d’obeïdi libanais en Suisse afin d'en séquencer l’ADN. Le résultat est attendu dans quelques mois.
« La structure végétale de l’obeïdi l'apparente à un cépage comme le chardonnay, dont qu’il pourrait être l’ancêtre », assure l’œnologue. « Mais nous n’en savons guère plus : nous n’avons pas de référentiel précis pour conduire ses vignes et n’avons pas non plus d’historique pour sa vinification. Nous apprenons pas à pas », reprend Joe-Assad Touma.
L’Obeidy 2013 de Château Saint-Thomas se caractérise par une couleur très claire, un goût fruité d'agrume où percent également quelques notes florales, très rafraîchissantes. En bouche, il présente une certaine acidité : c’est un vin sec, un peu court, marqué cependant par une jolie minéralité. « Cet Obeidy est sans camouflage : il a été élevé en cuves, sans passer par des barriques de bois, ce qui aurait maquillé son goût. Il est brut. Sans fioriture. C'est le goût pur de l'obeïdi. »
« L’obeïdi est un cépage autochtone, qui ne vit que dans nos régions, entre le Liban et la Syrie. C’est le cépage normalement utilisé dans la distillation de l’arak traditionnel », explique Joe-Assad Touma, l’œnologue de Château Saint-Thomas. « Peu de caves l’employaient cependant. C’est un cépage au nez discret, aux arômes moins puissants que ceux, par exemple, d’un chardonnay ou d’un sauvignon. La tendance mondiale réclame des vins charpentés et immédiatement aromatiques. La discrétion de l'obeidi l’a laissé en dehors des grandes modes. »
C'était sans compter sur une association française, Wines Mosaïc, qui défend et promeut les cépages indigènes dans le monde entier. En partenariat avec Joe-Assad Touma, qui est l'un de ses membres, Wines Mosaïc vient d’ailleurs d’envoyer plusieurs échantillons d’obeïdi libanais en Suisse afin d'en séquencer l’ADN. Le résultat est attendu dans quelques mois.
« La structure végétale de l’obeïdi l'apparente à un cépage comme le chardonnay, dont qu’il pourrait être l’ancêtre », assure l’œnologue. « Mais nous n’en savons guère plus : nous n’avons pas de référentiel précis pour conduire ses vignes et n’avons pas non plus d’historique pour sa vinification. Nous apprenons pas à pas », reprend Joe-Assad Touma.
L’Obeidy 2013 de Château Saint-Thomas se caractérise par une couleur très claire, un goût fruité d'agrume où percent également quelques notes florales, très rafraîchissantes. En bouche, il présente une certaine acidité : c’est un vin sec, un peu court, marqué cependant par une jolie minéralité. « Cet Obeidy est sans camouflage : il a été élevé en cuves, sans passer par des barriques de bois, ce qui aurait maquillé son goût. Il est brut. Sans fioriture. C'est le goût pur de l'obeïdi. »