On est loin des brumes écossaises. Plutôt sous le soleil de plomb de Batroun. C’est pourtant dans ce décor que Jamil Haddad, originaire de la région, a choisi d’implanter sa micro-brasserie, Colonel. Le bâtiment sert également de pub aux amateurs de la région.
Ce nom est tiré d’un spot au large des côtes de Batroun, connu des surfeurs, un sport dont le fondateur de cette micro-brasserie est un passionné.
Jamil Haddad y produit les premières bières “Made in Batroun”, 100 % naturelles, à peine filtrées, sans sucre ajouté ni pasteurisation. « La marque repose sur des recettes originales, mais s’inspire des grandes traditions, allemandes ou tchèques principalement », assure le jeune homme.
En tout, deux millions de dollars ont été investis dans cette brasserie artisanale, financés en fonds propres et grâce à un crédit Kafalat.
Le vaste bâtiment (400 m2) construit en matériaux recyclés est posé dans un champ, à l’entrée de Batroun, entre la mer et la carcasse de béton d’un ancien aquarium qui n’a jamais vu le jour.
« Colonel, c’est un lieu de vie : à la fois une micro-brasserie, un pub-restaurant où l’on peut déguster une bière et grignoter des produits locaux. Par la suite, s’y adjoindront des bungalows à louer. »
La bière Colonel a déjà conquis Batroun. Jamil Haddad compte bien attirer aussi les amateurs de plages, de passage dans la région. Avant de percer dans la capitale en positionnant sa marque dans quelques hauts lieux de la vie beyrouthine.
« En Europe, aux États-Unis, le développement des brasseries artisanales est un phénomène de société. Les consommateurs désirent connaître le produit. L’idée d’une fabrication “proche de chez vous” répond à un besoin de plus en plus flagrant de proximité et d’authenticité. »
L’idée d’une micro-brasserie ne date pas d’hier pour Jamil Haddad. À 30 ans, cet ancien responsable commercial chez Adidas est même un expert de la distillation maison.
« À 16 ans, je distillais déjà des liqueurs pour mes amis. En voyageant, j’ai commencé à apprécier la bière, puis je me suis penché sur sa fabrication : je suis parti rencontrer des brasseurs, j’ai fait des stages avant de me lancer. »
Ses premiers essais, il les mène dans son appartement de Mar Mikhaël à Beyrouth. Un an plus tard, il estime ses recettes assez rôdées pour sauter le pas : Jamil Haddad démissionne, retrouve la maison de ses parents à Batroun et démarre son projet.
Si la capacité maximale de production de cette micro-brasserie est de 1 000 litres par jour, le jeune homme envisage la première année de se cantonner à 200 à 300 litres par jour.
Quatre bières y seront fabriquées : la première, commercialisée en bouteille de 33 cl, est relativement standard (4,7 % d’alcool). Elle sera vendue à 2 000 livres libanaises (1,34 dollar) l’unité.
Trois autres bières seront également proposées en exclusivité à la brasserie. Les clients pourront les consommer sur place ou repartir chez eux avec une bouteille de 75 cl.
« Ici, c’est le concept d’une bière brassée “fraîchement”, au goût différent de ce que l’on trouve dans le commerce. » On en salive d’avance.
Ce nom est tiré d’un spot au large des côtes de Batroun, connu des surfeurs, un sport dont le fondateur de cette micro-brasserie est un passionné.
Jamil Haddad y produit les premières bières “Made in Batroun”, 100 % naturelles, à peine filtrées, sans sucre ajouté ni pasteurisation. « La marque repose sur des recettes originales, mais s’inspire des grandes traditions, allemandes ou tchèques principalement », assure le jeune homme.
En tout, deux millions de dollars ont été investis dans cette brasserie artisanale, financés en fonds propres et grâce à un crédit Kafalat.
Le vaste bâtiment (400 m2) construit en matériaux recyclés est posé dans un champ, à l’entrée de Batroun, entre la mer et la carcasse de béton d’un ancien aquarium qui n’a jamais vu le jour.
« Colonel, c’est un lieu de vie : à la fois une micro-brasserie, un pub-restaurant où l’on peut déguster une bière et grignoter des produits locaux. Par la suite, s’y adjoindront des bungalows à louer. »
La bière Colonel a déjà conquis Batroun. Jamil Haddad compte bien attirer aussi les amateurs de plages, de passage dans la région. Avant de percer dans la capitale en positionnant sa marque dans quelques hauts lieux de la vie beyrouthine.
« En Europe, aux États-Unis, le développement des brasseries artisanales est un phénomène de société. Les consommateurs désirent connaître le produit. L’idée d’une fabrication “proche de chez vous” répond à un besoin de plus en plus flagrant de proximité et d’authenticité. »
L’idée d’une micro-brasserie ne date pas d’hier pour Jamil Haddad. À 30 ans, cet ancien responsable commercial chez Adidas est même un expert de la distillation maison.
« À 16 ans, je distillais déjà des liqueurs pour mes amis. En voyageant, j’ai commencé à apprécier la bière, puis je me suis penché sur sa fabrication : je suis parti rencontrer des brasseurs, j’ai fait des stages avant de me lancer. »
Ses premiers essais, il les mène dans son appartement de Mar Mikhaël à Beyrouth. Un an plus tard, il estime ses recettes assez rôdées pour sauter le pas : Jamil Haddad démissionne, retrouve la maison de ses parents à Batroun et démarre son projet.
Si la capacité maximale de production de cette micro-brasserie est de 1 000 litres par jour, le jeune homme envisage la première année de se cantonner à 200 à 300 litres par jour.
Quatre bières y seront fabriquées : la première, commercialisée en bouteille de 33 cl, est relativement standard (4,7 % d’alcool). Elle sera vendue à 2 000 livres libanaises (1,34 dollar) l’unité.
Trois autres bières seront également proposées en exclusivité à la brasserie. Les clients pourront les consommer sur place ou repartir chez eux avec une bouteille de 75 cl.
« Ici, c’est le concept d’une bière brassée “fraîchement”, au goût différent de ce que l’on trouve dans le commerce. » On en salive d’avance.