La couverture du secteur du gaz et du pétrole naissant au Liban est encore faible au Liban. C’est ce qui ressort d’une étude effectuée par Middle East Strategic Perspectives (MESP) dans le cadre d’un projet lancé en janvier 2014 par le centre SKeyes pour la liberté de la presse et financé par l’ambassade du royaume de Norvège, en partenariat avec MESP et le Global Center for Journalism and Democracy (rattaché à l’Université Sam Houston au Texas, États-Unis). Le projet a pour objectifs (1) d’aider les médias libanais à couvrir le secteur de manière professionnelle et indépendante et (2) de permettre au public d’avoir accès aux informations relatives au secteur, pour lui donner ainsi les moyens de peser sur les décisions des autorités. L’étude effectuée entre le 1er février et le 15 avril a été l’occasion d’un examen minutieux de la qualité de la couverture des médias (presse écrite, chaînes de télévision, sites d’informations) des principaux développements du secteur au Liban et dans les pays voisins. 122 articles, éditoriaux, reportages ou brèves ont été recensés et analysés.
Il en ressort que :
- Les médias affichent une préférence pour la couverture des nouvelles politiques, au détriment d’autres types de couverture (technique, d’investigation ou d’information).
- Environ la moitié des articles et des reportages recensés couvrent l’actualité (qu’elle soit politique ou non), ce qui dénote une certaine difficulté à produire d’autres types de formats.
- Peu d’articles abordent des questions liées à l’engagement social. Durant la période concernée, deux articles seulement ont porté sur les enjeux environnementaux, et un seul sur la société civile, reflétant peut-être la contribution limitée de la société civile à ce stade.
- Les médias n’ont démontré que très peu d’intérêt à couvrir les événements et les informations liées au même secteur dans les pays voisins alors que les enjeux sont liés. Il n’y a eu, par exemple, aucun article sur Chypre. Dans les rares articles qui s’y sont aventurés, les erreurs commises reflètent une mauvaise compréhension du sujet.
- Les erreurs les plus courantes sont liées à l’utilisation d’une terminologie approximative et souvent erronée (on ne peut pas, par exemple, parler de “découvertes” ou de “réserves” au Liban avant que les travaux de forage n’établissent la présence de pétrole ou de gaz en quantité commerciale), et la référence à des estimations inexactes du potentiel offshore.
- Les informations et données de base telles que le nombre de blocs offshore, la surface offshore couverte par des études sismiques, ou encore les compagnies préqualifiées pour le premier appel d’offres, sont souvent imprécises. Le fait que ce genre d’informations peut être facilement obtenu ou vérifié témoigne du peu d’effort déployé lors de la rédaction des articles concernés.
- En moyenne, chaque article ne comporte qu’une seule source. Certains médias ont tendance à recourir à davantage de sources que d’autres, mais cela ne garantit pas toujours pour autant une bonne qualité. De fait, un nombre important d’erreurs commises est attribué aux sources plutôt qu’aux journalistes.
À noter que Le Commerce du Levant ne faisait pas partie des médias suivis puisque Middle East Strategic Perspectives, chargé du monitoring et de l’évaluation de la qualité de la couverture du secteur, est aussi l’auteur de cette rubrique “pétrole et gaz”.
Le rapport complet (Lebanese Media Coverage of the Oil and Gas Sector) peut être consulté ou téléchargé à l’adresse : www.mestrategicperspectives.com
Il en ressort que :
- Les médias affichent une préférence pour la couverture des nouvelles politiques, au détriment d’autres types de couverture (technique, d’investigation ou d’information).
- Environ la moitié des articles et des reportages recensés couvrent l’actualité (qu’elle soit politique ou non), ce qui dénote une certaine difficulté à produire d’autres types de formats.
- Peu d’articles abordent des questions liées à l’engagement social. Durant la période concernée, deux articles seulement ont porté sur les enjeux environnementaux, et un seul sur la société civile, reflétant peut-être la contribution limitée de la société civile à ce stade.
- Les médias n’ont démontré que très peu d’intérêt à couvrir les événements et les informations liées au même secteur dans les pays voisins alors que les enjeux sont liés. Il n’y a eu, par exemple, aucun article sur Chypre. Dans les rares articles qui s’y sont aventurés, les erreurs commises reflètent une mauvaise compréhension du sujet.
- Les erreurs les plus courantes sont liées à l’utilisation d’une terminologie approximative et souvent erronée (on ne peut pas, par exemple, parler de “découvertes” ou de “réserves” au Liban avant que les travaux de forage n’établissent la présence de pétrole ou de gaz en quantité commerciale), et la référence à des estimations inexactes du potentiel offshore.
- Les informations et données de base telles que le nombre de blocs offshore, la surface offshore couverte par des études sismiques, ou encore les compagnies préqualifiées pour le premier appel d’offres, sont souvent imprécises. Le fait que ce genre d’informations peut être facilement obtenu ou vérifié témoigne du peu d’effort déployé lors de la rédaction des articles concernés.
- En moyenne, chaque article ne comporte qu’une seule source. Certains médias ont tendance à recourir à davantage de sources que d’autres, mais cela ne garantit pas toujours pour autant une bonne qualité. De fait, un nombre important d’erreurs commises est attribué aux sources plutôt qu’aux journalistes.
À noter que Le Commerce du Levant ne faisait pas partie des médias suivis puisque Middle East Strategic Perspectives, chargé du monitoring et de l’évaluation de la qualité de la couverture du secteur, est aussi l’auteur de cette rubrique “pétrole et gaz”.
Le rapport complet (Lebanese Media Coverage of the Oil and Gas Sector) peut être consulté ou téléchargé à l’adresse : www.mestrategicperspectives.com