Le fonds d’investissement Impact géré par Middle East Venture Partners (MEVP) a annoncé, aujourd'hui, ses premiers investissements dans le cadre de la circulaire 331 de la Banque du Liban. Quelque 12,5 millions de dollars sont ainsi injectés dans le prestataire de services télécoms Mobinets (3 millions de dollars), la plateforme de services multi-joueurs pour développeurs mobiles Fuel (2 millions de dollars), la société spécialisée dans la gestion de la propriété intellectuelle Fadel Partners (montant non confirmé), et Klangoo (1,5 millions de dollars) qui commercialise l’outil d’analyse sémantique Magnet. La plateforme globale de commerce et distribution de livres en ligne Bookwity figure également parmi les cibles annoncées et devrait bénéficier d’un apport de 4 millions de dollars de la part du fonds d’ici à la fin de l’année.
Annoncé en mars dernier, Impact est le premier fonds d’investissement a être autorisé à exercer dans le cadre de la circulaire 331 de la Banque du Liban et devrait investir un peu plus de cinquante-cinq millions de dollars dans une vingtaine de sociétés sur une période de quatre ans. Ces participations iront du capital d’amorçage à des levées de série B, pour des tickets compris entre 500 000 dollars et 5 millions de dollars.
La circulaire 331 de la Banque du Liban instaure un mécanisme permettant aux banques commerciales d’investir jusqu’à 3 % de leurs fonds propres dans le capital d’entreprises libanaises exerçant dans « l’économie de la connaissance ». Environ 400 millions de dollars pourraient donc être investis dans ce cadre. Ces investissements bancaires seront garantis jusqu’à 75 % par la Banque centrale. Dans son article premier, la circulaire précise que les bénéficiaires de ces investissements peuvent être des startups, des incubateurs et des accélérateurs ou bien des fonds en capital-risque spécialisés.
Impact a reçu l’agrément de la banque centrale pour opérer dans ce cadre en juin dernier, après plus de six mois consacrés à mettre au point sa structure juridique en l’absence de définition légale des fonds d’investissement au Liban. La formule choisie a été celle d’une holding complété par un pacte d’actionnaires visant à rapprocher son fonctionnement de celui des modèles étrangers de fonds d’investissements.
« Nous avons choisi de ne gérer que des investissements bancaires : les six établissements qui ont signé le protocole d’accord aujourd’hui ont déjà obtenu l’accord de la BDL, et six à neuf autres banques devraient suivre sitôt leur agrément obtenu», indique Walid Hanna au Commerce du Levant. Les banques déjà autorisées à investir sont : la banque Al Mawarid, la Bank Audi, la Bank Med, la Blom Bank, le Crédit Libanais et le groupe Fransabank. Celles qui auront souscrit à Impact pour un montant supérieur à 5 millions de dollars auront en outre la possibilité de co-investir ultérieurement avec lui dans les sociétés sélectionnées par le fonds.
Tous les détails sur le mode de fonctionnement et la structure juridique d’impact dans l’édition de novembre du Commerce du Levant.
Annoncé en mars dernier, Impact est le premier fonds d’investissement a être autorisé à exercer dans le cadre de la circulaire 331 de la Banque du Liban et devrait investir un peu plus de cinquante-cinq millions de dollars dans une vingtaine de sociétés sur une période de quatre ans. Ces participations iront du capital d’amorçage à des levées de série B, pour des tickets compris entre 500 000 dollars et 5 millions de dollars.
La circulaire 331 de la Banque du Liban instaure un mécanisme permettant aux banques commerciales d’investir jusqu’à 3 % de leurs fonds propres dans le capital d’entreprises libanaises exerçant dans « l’économie de la connaissance ». Environ 400 millions de dollars pourraient donc être investis dans ce cadre. Ces investissements bancaires seront garantis jusqu’à 75 % par la Banque centrale. Dans son article premier, la circulaire précise que les bénéficiaires de ces investissements peuvent être des startups, des incubateurs et des accélérateurs ou bien des fonds en capital-risque spécialisés.
Impact a reçu l’agrément de la banque centrale pour opérer dans ce cadre en juin dernier, après plus de six mois consacrés à mettre au point sa structure juridique en l’absence de définition légale des fonds d’investissement au Liban. La formule choisie a été celle d’une holding complété par un pacte d’actionnaires visant à rapprocher son fonctionnement de celui des modèles étrangers de fonds d’investissements.
« Nous avons choisi de ne gérer que des investissements bancaires : les six établissements qui ont signé le protocole d’accord aujourd’hui ont déjà obtenu l’accord de la BDL, et six à neuf autres banques devraient suivre sitôt leur agrément obtenu», indique Walid Hanna au Commerce du Levant. Les banques déjà autorisées à investir sont : la banque Al Mawarid, la Bank Audi, la Bank Med, la Blom Bank, le Crédit Libanais et le groupe Fransabank. Celles qui auront souscrit à Impact pour un montant supérieur à 5 millions de dollars auront en outre la possibilité de co-investir ultérieurement avec lui dans les sociétés sélectionnées par le fonds.
Tous les détails sur le mode de fonctionnement et la structure juridique d’impact dans l’édition de novembre du Commerce du Levant.