Le Libanais Nasri Atallah fonde Gate 37, une maison d’édition new-yorkaise adaptée aux nouvelles formes d’expression à l’ère d’Internet.
Gate 37 c’est l’histoire d’une maison d’édition qui explore les possibilités nouvelles offertes par le Web. Elle a été conçue par le Libanais Nasri Atallah. Il y a quatre ans, ce touche-à-tout intègre la holding Keeward, un incubateur de nouvelles formes d’expression sur le Net, en tant que directeur général des médias. Né à Londres, il a déjà publié un livre et est intéressé par le monde de l’édition en langue anglaise. Mais le marché libanais est trop étroit pour pouvoir rentabiliser une maison d’édition anglophone. Il se lance donc dans la création d’une plate-forme Internet conçue pour adapter l’édition à la façon de raconter les histoires à l’ère d’internet : à travers des posts en ligne, à travers les médias sociaux, les e-books, la vidéo, mais aussi les livres physiques.
Gate 37 naît en avril avec un lancement officiel en juin à New York, où les locaux de la société sont installés. « Ce choix géographique est guidé par la langue de travail du site. Mais c’est aussi un défi, explique Nasri Atallah, car au Liban où je vis depuis 10 ans j’ai mon réseau. À New York tout est à faire, dans un contexte de forte concurrence. » Pour le moment ils sont quatre à faire marcher la petite entreprise. Lui fait des allers-retours entre le Liban et les États-Unis, puisqu’il occupe toujours son poste au sein de Keeward.
Nasri Atallah est depuis devenu un associé de la société créée par Cyril Hadji-Thomas. Keeward a apporté l’investissement nécessaire au développement de Gate37 au sein de son pôle Media pour un montant non communiqué. Keeward se laisse un an pour voir comment évolue le projet et prendra ensuite des parts pour rembourser son apport. Gate 37 est ouverte à tous avec un angle particulier qui a peu à peu évolué depuis le lancement. La plate-forme a d’abord voulu donner la parole aux “third culture kids”, ces enfants nés dans un pays qui n’est pas celui de leurs parents et qui finissent par créer leur propre culture. Mais la niche est trop étroite. Et Nasri Atallah a élargi son concept à celui de territorialité, avec la volonté de réfléchir nos vies dans un contexte de mondialisation et de déplacements. L’ouvrage d’un Libanais qui vit depuis 14 ans au Japon est le premier livre de la maison d’édition. Il sortira en début d’année. En attendant, Gate 37 publie en ligne des histoires courtes ou longues afin de créer une audience pour les futures publications. L’objectif est d’atteindre les 10 000 visiteurs uniques par mois en un an. Car éditer un livre prend du temps, en moyenne quatre à six mois jusqu’à l’impression papier. Le réseau de distribution est ensuite celui d’un livre classique, dans le pays de l’auteur « pour bénéficier de son réseau », au Liban et dans les pays anglophones.
Gate 37 naît en avril avec un lancement officiel en juin à New York, où les locaux de la société sont installés. « Ce choix géographique est guidé par la langue de travail du site. Mais c’est aussi un défi, explique Nasri Atallah, car au Liban où je vis depuis 10 ans j’ai mon réseau. À New York tout est à faire, dans un contexte de forte concurrence. » Pour le moment ils sont quatre à faire marcher la petite entreprise. Lui fait des allers-retours entre le Liban et les États-Unis, puisqu’il occupe toujours son poste au sein de Keeward.
Nasri Atallah est depuis devenu un associé de la société créée par Cyril Hadji-Thomas. Keeward a apporté l’investissement nécessaire au développement de Gate37 au sein de son pôle Media pour un montant non communiqué. Keeward se laisse un an pour voir comment évolue le projet et prendra ensuite des parts pour rembourser son apport. Gate 37 est ouverte à tous avec un angle particulier qui a peu à peu évolué depuis le lancement. La plate-forme a d’abord voulu donner la parole aux “third culture kids”, ces enfants nés dans un pays qui n’est pas celui de leurs parents et qui finissent par créer leur propre culture. Mais la niche est trop étroite. Et Nasri Atallah a élargi son concept à celui de territorialité, avec la volonté de réfléchir nos vies dans un contexte de mondialisation et de déplacements. L’ouvrage d’un Libanais qui vit depuis 14 ans au Japon est le premier livre de la maison d’édition. Il sortira en début d’année. En attendant, Gate 37 publie en ligne des histoires courtes ou longues afin de créer une audience pour les futures publications. L’objectif est d’atteindre les 10 000 visiteurs uniques par mois en un an. Car éditer un livre prend du temps, en moyenne quatre à six mois jusqu’à l’impression papier. Le réseau de distribution est ensuite celui d’un livre classique, dans le pays de l’auteur « pour bénéficier de son réseau », au Liban et dans les pays anglophones.