Électricité de France (EDF) a entamé, en décembre 2014, la supervision d'un projet de transport d'électricité au Liban. D'une valeur totale de 200 millions de dollars, ce projet s'inscrit dans le cadre du volet de modernisation du réseau de transport du plan global sur l'électricité lancé en 2010 par l'ancien ministre de l'Énergie Gebran Bassil. Ce plan consacrait environ 4,8 milliards de dollars au renforcement de la production électrique dans le pays à travers plusieurs volets tels que la construction ou réhabilitation de centrales électriques, l'évolution du mix énergétique ou la réévaluation de la tarification.
EDF avait remporté en 2013 l'appel d'offres de trois millions d'euros (près de 3,5 millions de dollars) pour la supervision du projet de transport, mais les travaux n'ont été entamés qu'en décembre 2014 dans l'attente du feu vert du ministère des Finances. Dans le cadre de ce projet, EDF, présente au Liban depuis 1990, emploie 15 ingénieurs dont une dizaine de Libanais. Elle s'assure de la bonne exécution du contrat et représente le ministère de l'Énergie par rapport au contractant.
Le projet, d'une durée de deux ans et demi, devrait être achevé en juin 2017. Il comprend quatre contrats, explique le conseiller d'EDF au Liban, l'ingénieur Antoine Amatoury.
Le premier contrat, remporté dans le cadre d'un appel d'offres par l'entreprise libanaise Matelec, prévoit la construction de trois postes blindés de transport d'électricité dans différentes régions du Liban ; le deuxième contrat, remporté par Matelec aussi, prévoit la réhabilitation et l'extension d'une douzaine de postes conventionnels à travers le pays ; le troisième contrat prévoit l'installation de câbles souterrains de 220 KV, remporté par le groupe français Prysmian ; et le quatrième contrat prévoit l'installation de lignes aériennes haute tension, remporté par le turc Mitas et l'iranien GAM. Les lieux des travaux ne peuvent être rendus publics pour des raisons de sécurité. L'installation des câbles souterrains et des lignes aériennes a déjà commencé. L'exécution des deux autres contrats devrait débuter avant fin janvier.
EDF avait remporté en 2013 l'appel d'offres de trois millions d'euros (près de 3,5 millions de dollars) pour la supervision du projet de transport, mais les travaux n'ont été entamés qu'en décembre 2014 dans l'attente du feu vert du ministère des Finances. Dans le cadre de ce projet, EDF, présente au Liban depuis 1990, emploie 15 ingénieurs dont une dizaine de Libanais. Elle s'assure de la bonne exécution du contrat et représente le ministère de l'Énergie par rapport au contractant.
Le projet, d'une durée de deux ans et demi, devrait être achevé en juin 2017. Il comprend quatre contrats, explique le conseiller d'EDF au Liban, l'ingénieur Antoine Amatoury.
Le premier contrat, remporté dans le cadre d'un appel d'offres par l'entreprise libanaise Matelec, prévoit la construction de trois postes blindés de transport d'électricité dans différentes régions du Liban ; le deuxième contrat, remporté par Matelec aussi, prévoit la réhabilitation et l'extension d'une douzaine de postes conventionnels à travers le pays ; le troisième contrat prévoit l'installation de câbles souterrains de 220 KV, remporté par le groupe français Prysmian ; et le quatrième contrat prévoit l'installation de lignes aériennes haute tension, remporté par le turc Mitas et l'iranien GAM. Les lieux des travaux ne peuvent être rendus publics pour des raisons de sécurité. L'installation des câbles souterrains et des lignes aériennes a déjà commencé. L'exécution des deux autres contrats devrait débuter avant fin janvier.