Mohammad el-Hout, PDG de la compagnie aérienne Middle East Airlines (MEA), a annoncé le 16 février une baisse de tarif des billets d'avion du fait d'une réduction de 50 % des surcharges carburant.
Introduites progressivement à partir de 2004, ces surcharges carburant ont fini par atteindre en 2009 l'équivalent de 15 % du prix du billet d'avion. La MEA a décidé de réduire cette surcharge de moitié, n'appliquant plus qu'une surcharge de 7,5 % sur le tarif du billet d'avion.
« Cette baisse entre aussitôt en application », a précisé Mohammad el-Hout après une réunion de travail avec le Premier ministre, Tammam Salam.
Le prix d'un billet Beyrouth-Paris ou d'un Beyrouth-Londres baisse ainsi de 80 dollars ; un vol à destination du continent africain baisse de 100 dollars environ. Pour un Beyrouth-Doha, on peut ainsi espérer une « ristourne » de 88 dollars sur le billet d'avion.
Le prix du carburant représente un fort pourcentage du coût d'un transporteur. Globalement, le fuel compte pour 26 % des coûts de l'industrie aérienne, selon l'Iata (Association internationale du transport aérien). De ce fait, les compagnies aériennes appliquent ces « suppléments carburant » en complément du prix « brochures » du billet d'avion. Ces surcharges varient d'une compagnie à l'autre pour un même trajet sur les mêmes avions.
Selon Iata, la chute du cours du baril de pétrole, passé de 113 dollars à moins de 50 dollars en l'espace de six mois, couplée à une croissance soutenue de l'économie mondiale, en Asie en particulier, contribue à une amélioration globale des résultats des compagnies aériennes. En décembre dernier, l'association tablait sur un profit net de l'ordre de 19,9 milliards de dollars pour l'ensemble des compagnies aériennes et de 25 milliards de dollars en 2015, ce qui permet à Iata d'envisager la fin des surcharges carburant. « Que ce soit par l'élimination de leur surcharge sur le carburant ou autrement, il est clair que les voyageurs devraient profiter de tarifs réduits », a ainsi déclaré Brian Pearce, l'économiste en chef de l'association, Iata estimant que le prix des billets devrait baisser globalement en 2015 de 5,1 %.
Certaines entreprises l'ont déjà entendue : en janvier, les compagnies australiennes Qantas et Virgin ont annulé les surcharges carburant pour leurs vols internationaux. Mi-février, la Chine a suivi. En Europe, pour l'heure, aucune baisse n'a été annoncée, les compagnies se justifiant par le fait qu'elles ont constitué des réserves de carburant en 2014, au moment où l'essence était encore au prix fort, et qu'il faut attendre que celles-ci finissent.
Introduites progressivement à partir de 2004, ces surcharges carburant ont fini par atteindre en 2009 l'équivalent de 15 % du prix du billet d'avion. La MEA a décidé de réduire cette surcharge de moitié, n'appliquant plus qu'une surcharge de 7,5 % sur le tarif du billet d'avion.
« Cette baisse entre aussitôt en application », a précisé Mohammad el-Hout après une réunion de travail avec le Premier ministre, Tammam Salam.
Le prix d'un billet Beyrouth-Paris ou d'un Beyrouth-Londres baisse ainsi de 80 dollars ; un vol à destination du continent africain baisse de 100 dollars environ. Pour un Beyrouth-Doha, on peut ainsi espérer une « ristourne » de 88 dollars sur le billet d'avion.
Le prix du carburant représente un fort pourcentage du coût d'un transporteur. Globalement, le fuel compte pour 26 % des coûts de l'industrie aérienne, selon l'Iata (Association internationale du transport aérien). De ce fait, les compagnies aériennes appliquent ces « suppléments carburant » en complément du prix « brochures » du billet d'avion. Ces surcharges varient d'une compagnie à l'autre pour un même trajet sur les mêmes avions.
Selon Iata, la chute du cours du baril de pétrole, passé de 113 dollars à moins de 50 dollars en l'espace de six mois, couplée à une croissance soutenue de l'économie mondiale, en Asie en particulier, contribue à une amélioration globale des résultats des compagnies aériennes. En décembre dernier, l'association tablait sur un profit net de l'ordre de 19,9 milliards de dollars pour l'ensemble des compagnies aériennes et de 25 milliards de dollars en 2015, ce qui permet à Iata d'envisager la fin des surcharges carburant. « Que ce soit par l'élimination de leur surcharge sur le carburant ou autrement, il est clair que les voyageurs devraient profiter de tarifs réduits », a ainsi déclaré Brian Pearce, l'économiste en chef de l'association, Iata estimant que le prix des billets devrait baisser globalement en 2015 de 5,1 %.
Certaines entreprises l'ont déjà entendue : en janvier, les compagnies australiennes Qantas et Virgin ont annulé les surcharges carburant pour leurs vols internationaux. Mi-février, la Chine a suivi. En Europe, pour l'heure, aucune baisse n'a été annoncée, les compagnies se justifiant par le fait qu'elles ont constitué des réserves de carburant en 2014, au moment où l'essence était encore au prix fort, et qu'il faut attendre que celles-ci finissent.