Lancée et testée en 2011 au Caire, Transterra Media est aujourd’hui installée au cœur de la capitale libanaise au sein du Beirut Digital District. Le site Internet vient de réduire ses effectifs de 28 à 18 personnes et cherche de nouvelles façons de rentabiliser son investissement dans un réseau de 3 795 contributeurs à travers le monde. Car si le business est florissant – l’année dernière Transterra Media a connu une croissance de 700 % de ses revenus –, la rentabilité n’est pas encore assurée.
Son modèle consiste à offrir à la demande du contenu éditorial aux médias internationaux sur tous supports (télévision, presse écrite et sites Web). D’abord spécialisée dans le hard news, grâce à son réseau de correspondants disponible dans toute la région et notamment dans les zones de conflits difficiles d’accès comme la Syrie ou le Yémen, la société souhaite réorienter ses activités vers le journalisme de marques.
Une idée née d’une expérience lors de la vente d’un reportage tourné en Sierra Leone. Transterra le propose à une chaîne américaine qui l’achète à 500 dollars. Dans le même temps, l’équipe éditoriale réalise que le reportage met en avant un produit hygiénique nécessaire à la prise en charge du virus Ebola. Elle contacte la marque qui accepte de racheter le reportage pour une campagne de communication au prix de 7 000 dollars. « Le calcul est vite fait », complète José Sacre, directrice des opérations à Transterra Media, selon qui ce segment laisse envisager des revenus 100 fois plus importants.
« Il faut bien trouver des débouchés à notre réseau de collaborateurs », précise José Sacre, qui envisage aussi de faciliter les ventes directes entre contributeurs et acheteurs. Une nouveauté qui devrait être lancée en juin et qui compléterait les nouvelles procédures mises en place depuis deux mois permettant de réduire la charge de travail de l’effectif salarié de Transterra. Une économie qui ne règle pas pour autant les besoins de financement du site. Outre les salaires, sa plate-forme prise en charge par une équipe en Pologne coûte à elle seule 75 000 dollars par mois. Transterra attend de nouveaux investissements au cours des prochains mois afin de relever son capital qui atteint jusqu’à présent les 3 millions de dollars. « Un investissement nécessaire si nous souhaitons attirer les talents et soutenir la concurrence des gros du secteur », explique José Sacre.
Son modèle consiste à offrir à la demande du contenu éditorial aux médias internationaux sur tous supports (télévision, presse écrite et sites Web). D’abord spécialisée dans le hard news, grâce à son réseau de correspondants disponible dans toute la région et notamment dans les zones de conflits difficiles d’accès comme la Syrie ou le Yémen, la société souhaite réorienter ses activités vers le journalisme de marques.
Une idée née d’une expérience lors de la vente d’un reportage tourné en Sierra Leone. Transterra le propose à une chaîne américaine qui l’achète à 500 dollars. Dans le même temps, l’équipe éditoriale réalise que le reportage met en avant un produit hygiénique nécessaire à la prise en charge du virus Ebola. Elle contacte la marque qui accepte de racheter le reportage pour une campagne de communication au prix de 7 000 dollars. « Le calcul est vite fait », complète José Sacre, directrice des opérations à Transterra Media, selon qui ce segment laisse envisager des revenus 100 fois plus importants.
« Il faut bien trouver des débouchés à notre réseau de collaborateurs », précise José Sacre, qui envisage aussi de faciliter les ventes directes entre contributeurs et acheteurs. Une nouveauté qui devrait être lancée en juin et qui compléterait les nouvelles procédures mises en place depuis deux mois permettant de réduire la charge de travail de l’effectif salarié de Transterra. Une économie qui ne règle pas pour autant les besoins de financement du site. Outre les salaires, sa plate-forme prise en charge par une équipe en Pologne coûte à elle seule 75 000 dollars par mois. Transterra attend de nouveaux investissements au cours des prochains mois afin de relever son capital qui atteint jusqu’à présent les 3 millions de dollars. « Un investissement nécessaire si nous souhaitons attirer les talents et soutenir la concurrence des gros du secteur », explique José Sacre.