Fondé en 2011, Éco Industries est la seule ferme verticale de la région.
Et si Beyrouth devenait célèbre pour son persil frisé hors sol ? Le banquier Farid Mechaka et son associé Roy Debbas sont à l’origine d’un projet de ferme verticale, qui place le Liban parmi les pays en tête de cette nouvelle révolution verte. Avec près de 170 mètres carrés de cultures hydroponiques en intérieur et en hauteur – l’équivalent de la production de 1 000 à 3 000 mètres carrés au sol – Éco Industries fait pousser du basilique, des salades, des fraises… « Nous sélectionnons des variétés inconnues au Liban comme par exemple un basilique spécial pistou. » Ses châssis produisent 30 000 à 80 000 plantes par an en moyenne, selon les variétés plantées. Pour parvenir à pareils résultats, les associés ont investi 1,5 million de dollars qu’ils envisagent de rentabiliser d’ici à trois ans et demi.
Démarrée en douceur en 2011, cette ferme propose des légumes et des plantes issus d’une “agriculture propre”, sans intrants néfastes pour la santé. « Nous avons mis du temps pour tester la formule la plus appropriée et trouver finalement notre “solution”. C’est aujourd’hui seulement que nous sommes en mesure de démarrer vraiment la production. » Éco Industries entend aussi proposer des produits ultrafrais tout au long de l’année : « La proximité entre le producteur et le consommateur final est un argument concurrentiel pour nos projets. »
Installée dans la périphérie de Jounié, l’entreprise commercialise sa production auprès de grossistes, en se spécialisant sur des produits de niches. « Si on plante des salades, ce ne sont pas des laitues, trop courantes, mais des variétés rares… La rareté du produit justifie un prix plus élevé », assure-t-il.
Le pouvoir d’achat moyen ne permet pas à tous de manger “bio”, mais « les Libanais sont de plus en plus conscients de l’importance de manger sainement. Il y a un vrai marché ». Pour autant, Farid Mechaka vise déjà l’exportation. « Beyrouth est une vitrine à partir de laquelle nous voulons exporter notre savoir-faire. »
À l’intérieur du hangar de production, l’environnement est entièrement contrôlé : l’humidité, la température, le CO2 ou même l’oxygène sont surveillés comme le lait sur le feu. Travaillant en circuit fermé, la consommation d’eau est réduite de 90 % par rapport à l’agriculture conventionnelle. « On minimise presque totalement tout risque de maladies et donc d’utilisation de pesticides. » Les associés songent désormais à créer leur marque propre, pour raccourcir les circuits de distribution.
Démarrée en douceur en 2011, cette ferme propose des légumes et des plantes issus d’une “agriculture propre”, sans intrants néfastes pour la santé. « Nous avons mis du temps pour tester la formule la plus appropriée et trouver finalement notre “solution”. C’est aujourd’hui seulement que nous sommes en mesure de démarrer vraiment la production. » Éco Industries entend aussi proposer des produits ultrafrais tout au long de l’année : « La proximité entre le producteur et le consommateur final est un argument concurrentiel pour nos projets. »
Installée dans la périphérie de Jounié, l’entreprise commercialise sa production auprès de grossistes, en se spécialisant sur des produits de niches. « Si on plante des salades, ce ne sont pas des laitues, trop courantes, mais des variétés rares… La rareté du produit justifie un prix plus élevé », assure-t-il.
Le pouvoir d’achat moyen ne permet pas à tous de manger “bio”, mais « les Libanais sont de plus en plus conscients de l’importance de manger sainement. Il y a un vrai marché ». Pour autant, Farid Mechaka vise déjà l’exportation. « Beyrouth est une vitrine à partir de laquelle nous voulons exporter notre savoir-faire. »
À l’intérieur du hangar de production, l’environnement est entièrement contrôlé : l’humidité, la température, le CO2 ou même l’oxygène sont surveillés comme le lait sur le feu. Travaillant en circuit fermé, la consommation d’eau est réduite de 90 % par rapport à l’agriculture conventionnelle. « On minimise presque totalement tout risque de maladies et donc d’utilisation de pesticides. » Les associés songent désormais à créer leur marque propre, pour raccourcir les circuits de distribution.