Opera Gallery ouvre son 11e espace dédié à l’art, rue Foch. C’est au couple de collectionneurs, Georges Chalhoub patron d’UFA Assurances et son épouse Salwa, que Beyrouth doit l’arrivée de cet acteur international.
Le 4 juin, Opera Gallery, le 3e réseau mondial de galeries d’art, a ouvert sa onzième boutique à Beyrouth. Après les États-Unis, l’Europe, l’Asie et même le Moyen-Orient (Dubaï), il s’installe dans des locaux loués (400 m2) rue Foch, au centre-ville. La première exposition, qui doit se tenir en septembre, présentera le travail de l’Espagnole Lita Cabellut (1961), l’une des artistes contemporaines représentée en exclusivité par Opera Gallery.
L’arrivée de ce groupe mondial est un événement pour le marché libanais : en 2014, ce réseau a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 190 millions d’euros, en croissance par rapport à 2013. Elle ne doit toutefois rien au hasard : une longue amitié unit le fondateur d’Opera Gallery, le Français Gilles Dyan, aux Libanais Georges Chalhoub, dirigeant d’UFA Assurances, et son épouse Salwa, tous deux collectionneurs d’art depuis plus de 25 ans. « Aucune de nos adresses n’est mineure. Nous connaissons déjà bien le profil de la clientèle libanaise. Si on doit comparer son marché à celui de Dubaï, Beyrouth me semble différente dans son rapport à la culture et à l’art. À Dubaï, notre galerie traite surtout avec une clientèle internationale, de passage, ou des expatriés », précise Gilles Dyan.
Expansion régionale
Avec l’implantation à Beyrouth, c’est la première fois que ce groupe signe un contrat de franchise : Georges et Salwa Chalhoub sont les seuls actionnaires et la nouvelle enseigne reversera un pourcentage (non communiqué) de son chiffre d’affaires à la maison mère. « À l’exception de celles de Singapour et de Paris, nos deux premières galeries, notre développement à l’international, qui est une priorité, se fait en partenariat avec d’autres actionnaires, souvent nos propres clients, désireux de s’impliquer différemment avec nous. Opera Gallery demeure majoritaire en général », explique Gilles Dyan.
Georges et Salwa Chalhoub n’ont pas souhaité communiquer l’investissement réalisé, ni chiffrer leurs objectifs. Ils se montrent toutefois optimistes quant à l’évolution du marché de l’art libanais ou régional. « Il existe une vaste communauté de collectionneurs et d’amateurs d’art au Moyen-Orient, spécialement au Liban. Nous allons leur faire découvrir les artistes représentés par Opera Gallery. Mais nous recherchons aussi les talents de demain et prospectons de nouveaux courants de l’art contemporain, au Liban comme dans la région », assurent-ils.
Coup de fouet pour Beyrouth
Gilles Dyan a ouvert sa première galerie à Singapour en 1994. Après Beyrouth, il devrait déménager son antenne new-yorkaise sur Madison Avenue, puis ouvrir deux nouvelles adresses à Aspen dans le Colorado et Los Angeles. Il se revendique comme un “généraliste” de l’art, avec des œuvres datant de la fin du XIXe siècle jusqu’à nos jours, dont, par exemple, on trouve des œuvres mineures d’artistes comme Pablo Picasso (1881-1973) ou Henri Matisse (1869-1954). « Notre collection se veut internationale. Nous présentons des œuvres de maîtres aux côtés d’œuvres contemporaines d’artistes confirmés ou en devenir. »
Gilles Dyan détient toujours la majorité du capital de la holding, basée à Londres, qui regroupe les onze entités. Avec une trentaine d’artistes sous contrat, Opera Gallery propose des œuvres dont les prix oscillent d’un emplacement à l’autre. « Le prix moyen de vente à Séoul n’est pas le même à Genève ou Londres », dit-il, sans plus de précision. Certaines des œuvres de la galerie ont atteint les 10 millions d’euros.
L’arrivée de ce groupe mondial est un événement pour le marché libanais : en 2014, ce réseau a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 190 millions d’euros, en croissance par rapport à 2013. Elle ne doit toutefois rien au hasard : une longue amitié unit le fondateur d’Opera Gallery, le Français Gilles Dyan, aux Libanais Georges Chalhoub, dirigeant d’UFA Assurances, et son épouse Salwa, tous deux collectionneurs d’art depuis plus de 25 ans. « Aucune de nos adresses n’est mineure. Nous connaissons déjà bien le profil de la clientèle libanaise. Si on doit comparer son marché à celui de Dubaï, Beyrouth me semble différente dans son rapport à la culture et à l’art. À Dubaï, notre galerie traite surtout avec une clientèle internationale, de passage, ou des expatriés », précise Gilles Dyan.
Expansion régionale
Avec l’implantation à Beyrouth, c’est la première fois que ce groupe signe un contrat de franchise : Georges et Salwa Chalhoub sont les seuls actionnaires et la nouvelle enseigne reversera un pourcentage (non communiqué) de son chiffre d’affaires à la maison mère. « À l’exception de celles de Singapour et de Paris, nos deux premières galeries, notre développement à l’international, qui est une priorité, se fait en partenariat avec d’autres actionnaires, souvent nos propres clients, désireux de s’impliquer différemment avec nous. Opera Gallery demeure majoritaire en général », explique Gilles Dyan.
Georges et Salwa Chalhoub n’ont pas souhaité communiquer l’investissement réalisé, ni chiffrer leurs objectifs. Ils se montrent toutefois optimistes quant à l’évolution du marché de l’art libanais ou régional. « Il existe une vaste communauté de collectionneurs et d’amateurs d’art au Moyen-Orient, spécialement au Liban. Nous allons leur faire découvrir les artistes représentés par Opera Gallery. Mais nous recherchons aussi les talents de demain et prospectons de nouveaux courants de l’art contemporain, au Liban comme dans la région », assurent-ils.
Coup de fouet pour Beyrouth
Gilles Dyan a ouvert sa première galerie à Singapour en 1994. Après Beyrouth, il devrait déménager son antenne new-yorkaise sur Madison Avenue, puis ouvrir deux nouvelles adresses à Aspen dans le Colorado et Los Angeles. Il se revendique comme un “généraliste” de l’art, avec des œuvres datant de la fin du XIXe siècle jusqu’à nos jours, dont, par exemple, on trouve des œuvres mineures d’artistes comme Pablo Picasso (1881-1973) ou Henri Matisse (1869-1954). « Notre collection se veut internationale. Nous présentons des œuvres de maîtres aux côtés d’œuvres contemporaines d’artistes confirmés ou en devenir. »
Gilles Dyan détient toujours la majorité du capital de la holding, basée à Londres, qui regroupe les onze entités. Avec une trentaine d’artistes sous contrat, Opera Gallery propose des œuvres dont les prix oscillent d’un emplacement à l’autre. « Le prix moyen de vente à Séoul n’est pas le même à Genève ou Londres », dit-il, sans plus de précision. Certaines des œuvres de la galerie ont atteint les 10 millions d’euros.