La société américaine Neos GeoSolutions a confirmé le 27 juillet avoir découvert des indices d'importants gisements d'hydrocarbures dans le sous-sol libanais, suite à l'étude des résultats obtenus par les recherches effectuées dans le cadre du projet CedarsOil. Lancé en septembre dernier, ce projet consistait notamment à effectuer un balayage aérien d'une zone d'environ 6 000 km2 entre le littoral et la frontière syrienne, dans la moitié nord du pays.
« Nous avons identifié plusieurs indices de la présence d'hydrocarbures dans les données recueillies. Compte tenu du fait que seuls sept puits ont été jusque-là creusés au Liban, je pense que de nouvelles explorations, notamment des forages, permettront de révéler un potentiel énorme », a déclaré Jim Hollis, président de Neos GeoSolutions. Il a fait notamment état de preuves de la présence de roches mères, de suintements de pétrole et de réservoirs dans lesquels seraient piégés ces hydrocarbures.
Il s'agit de la première recherche de traces d'hydrocarbures sur le sol libanais depuis les tentatives avortées dans les années 1960. Afin de déterminer le potentiel de la zone étudiée, Neos GeoSolutions a utilisé plusieurs types de détecteurs aéroportés : des capteurs de gravité ont ainsi permis de mesurer la densité dans chaque zone balayée ; des détecteurs hyperspectraux ont, eux, fourni des images d'un grand nombre de bandes étroites tandis que des détecteurs électromagnétiques ont permis de déterminer si les structures repérées contenaient des particules hydrauliques ou des hydrocarbures. Les données récupérées par ces capteurs ont ensuite été intégrées à un modèle d'analyse multidimensionnelle qui englobe toutes les données géophysiques, géochimiques et géologiques récoltées dans le cadre d'une étude du champ magnétique du sol libanais à travers l'installation de capteurs dans le nord du Liban. L'interprétation de ces données a nécessité près de six mois et Neos GeoSolutions a remis les résultats de cette étude au gouvernement libanais le 10 juin dernier.
« Nous avons identifié plusieurs indices de la présence d'hydrocarbures dans les données recueillies. Compte tenu du fait que seuls sept puits ont été jusque-là creusés au Liban, je pense que de nouvelles explorations, notamment des forages, permettront de révéler un potentiel énorme », a déclaré Jim Hollis, président de Neos GeoSolutions. Il a fait notamment état de preuves de la présence de roches mères, de suintements de pétrole et de réservoirs dans lesquels seraient piégés ces hydrocarbures.
Il s'agit de la première recherche de traces d'hydrocarbures sur le sol libanais depuis les tentatives avortées dans les années 1960. Afin de déterminer le potentiel de la zone étudiée, Neos GeoSolutions a utilisé plusieurs types de détecteurs aéroportés : des capteurs de gravité ont ainsi permis de mesurer la densité dans chaque zone balayée ; des détecteurs hyperspectraux ont, eux, fourni des images d'un grand nombre de bandes étroites tandis que des détecteurs électromagnétiques ont permis de déterminer si les structures repérées contenaient des particules hydrauliques ou des hydrocarbures. Les données récupérées par ces capteurs ont ensuite été intégrées à un modèle d'analyse multidimensionnelle qui englobe toutes les données géophysiques, géochimiques et géologiques récoltées dans le cadre d'une étude du champ magnétique du sol libanais à travers l'installation de capteurs dans le nord du Liban. L'interprétation de ces données a nécessité près de six mois et Neos GeoSolutions a remis les résultats de cette étude au gouvernement libanais le 10 juin dernier.