C’est en 1988 que Robert el-Khoury décide de se lancer dans le recyclage du plastique, après avoir suivi différentes formations sur ce thème en France et en Italie. Il fonde une petite usine de 60 m² en périphérie de Jbeil, qui va s’agrandir au fil des années pour atteindre 12 000 m². Roky Plast se spécialise dans un premier temps dans le recyclage des déchets post-industriels, des déchets beaucoup plus propres que les déchets municipaux. Elle est l’une des seules entreprises libanaises à se focaliser ce segment de marché, la plupart des industries de recyclage utilisant à la fois des déchets post-industriels et des déchets ménagers.
« Notre société récupère les matières plastiques non utilisées par les industriels libanais. Les chutes de fabrication représentent 5 à 10 % de la production totale de l’industrie plastique », explique Jean Abou Raad, directeur des ventes et des exportations. La société collecte ces déchets sur tout le territoire libanais, mais les quantités restent insuffisantes, car une grande partie des entreprises réutilisent elles-mêmes leurs chutes de production. « Nous devons importer par voie maritime chaque année en moyenne 1 500 tonnes de déchets plastiques, qui proviennent des pays arabes et d’Europe, ce qui nous revient 40 à 80 % plus cher », précise Jean Abou Raad. La compagnie récupère en grande majorité du polyéthylène haut ou basse densité (HDPE/LDPE) et du polypropylène (PP) qu’elle transforme en granulés de plastique. Le coût de la transformation, main-d’œuvre comprise, est de 150 à 270 dollars par tonne de plastique, selon le produit, sa qualité et son épaisseur. Les granules sont vendus à des sociétés qui fabriquent des conteneurs, des caisses, des tuyaux, des sacs en plastique, etc. « La demande sur le marché libanais étant trop faible, nous exportons 50 % de notre production, principalement vers l’Afrique », précise Jean Abou Raad. Les matières plastiques recyclées représentent environ 40 % des volumes produits par Roky Plast à Jbeil, qui, pour diversifier ses activités, s’est également lancée dans la fabrication d’une large gamme de composés en PVC, cette fois à partir de matière première plastique vierge importée.
Depuis quelques mois, Roky Plast a également ouvert une autre usine à Saïda, sur une surface de 2 500 m², où elle recycle les déchets ménagers plastiques. Un investissement consécutif à la mise en service de l’usine IBC à Saïda qui traite les déchets municipaux de l’Union des municipalités de Saïda et de Zahrani : elle méthanise les déchets organiques depuis 2012 pour les transformer en énergie et trie les déchets non organiques. Roky Plast récupère quelque 300 tonnes de déchets plastiques par mois. Après un tri secondaire, ils sont broyés, lavés et après extrusion transformés en granulés de plastique. Ces derniers sont revendus exclusivement à des entreprises libanaises, les mêmes que celles qui utilisent du plastique recyclé issu des déchets post-industriels, mais à un prix moins élevé, la qualité n’étant pas aussi bonne. « Nous manquons encore de déchets plastiques ménagers à recycler, et l’usine fonctionne en moyenne 25 jours par mois », affirme Jean Abou Raad. La compagnie, qui s’est équipée de machines européennes, espère un retour sur investissement au bout de deux ans pour son usine de Saïda, mais n’a pas souhaité communiquer les sommes concernées.
« Notre société récupère les matières plastiques non utilisées par les industriels libanais. Les chutes de fabrication représentent 5 à 10 % de la production totale de l’industrie plastique », explique Jean Abou Raad, directeur des ventes et des exportations. La société collecte ces déchets sur tout le territoire libanais, mais les quantités restent insuffisantes, car une grande partie des entreprises réutilisent elles-mêmes leurs chutes de production. « Nous devons importer par voie maritime chaque année en moyenne 1 500 tonnes de déchets plastiques, qui proviennent des pays arabes et d’Europe, ce qui nous revient 40 à 80 % plus cher », précise Jean Abou Raad. La compagnie récupère en grande majorité du polyéthylène haut ou basse densité (HDPE/LDPE) et du polypropylène (PP) qu’elle transforme en granulés de plastique. Le coût de la transformation, main-d’œuvre comprise, est de 150 à 270 dollars par tonne de plastique, selon le produit, sa qualité et son épaisseur. Les granules sont vendus à des sociétés qui fabriquent des conteneurs, des caisses, des tuyaux, des sacs en plastique, etc. « La demande sur le marché libanais étant trop faible, nous exportons 50 % de notre production, principalement vers l’Afrique », précise Jean Abou Raad. Les matières plastiques recyclées représentent environ 40 % des volumes produits par Roky Plast à Jbeil, qui, pour diversifier ses activités, s’est également lancée dans la fabrication d’une large gamme de composés en PVC, cette fois à partir de matière première plastique vierge importée.
Depuis quelques mois, Roky Plast a également ouvert une autre usine à Saïda, sur une surface de 2 500 m², où elle recycle les déchets ménagers plastiques. Un investissement consécutif à la mise en service de l’usine IBC à Saïda qui traite les déchets municipaux de l’Union des municipalités de Saïda et de Zahrani : elle méthanise les déchets organiques depuis 2012 pour les transformer en énergie et trie les déchets non organiques. Roky Plast récupère quelque 300 tonnes de déchets plastiques par mois. Après un tri secondaire, ils sont broyés, lavés et après extrusion transformés en granulés de plastique. Ces derniers sont revendus exclusivement à des entreprises libanaises, les mêmes que celles qui utilisent du plastique recyclé issu des déchets post-industriels, mais à un prix moins élevé, la qualité n’étant pas aussi bonne. « Nous manquons encore de déchets plastiques ménagers à recycler, et l’usine fonctionne en moyenne 25 jours par mois », affirme Jean Abou Raad. La compagnie, qui s’est équipée de machines européennes, espère un retour sur investissement au bout de deux ans pour son usine de Saïda, mais n’a pas souhaité communiquer les sommes concernées.