Mazar Plast, située à Qab Élias, dans la Békaa, et fondée en 1992, appartient aux hommes d’affaires originaires de la région Hassan Taha et Ghassan Alouly. La petite usine est la seule de la Békaa à s’être spécialisée uniquement dans le recyclage de plastique pour la fabrication de cageots à fruits et légumes pour les agriculteurs, destinés uniquement au marché local (soit une cinquantaine de clients). Une demi-douzaine de sociétés dans la Békaa fabriquent ces caisses parmi d’autres produits comme des tables, des chaises, des tubes d’irrigation. « Notre part de marché est de 20 %. Mazar Plast s’est spécialisée dans cette production, car il existe une très forte demande à Qab Élias et ses environs, une zone où se concentre une grande partie des agriculteurs de la Békaa. La localité sert de plate-forme d’exportation pour la majorité des fruits et légumes libanais destinés au Moyen-Orient », explique Rabih Shaarawi, le comptable de Mazar Plast.
La compagnie produit 2 000 à 3 000 cageots en plastique recyclé par jour, qui pèsent entre 300 grammes et un kilo, et sont vendus de 500 à 1 500 livres libanaises l’unité. « La plupart des agriculteurs préfèrent les caisses en plastique à celles en carton, car elles sont plus solides, ne sont pas sensibles à l’humidité et peuvent être réutilisées plusieurs fois. Quelque 70 % des caisses en plastique utilisées dans l’agriculture sont fabriquées en plastique recyclé, qui revient jusqu’à 35 % moins cher que le plastique pur », explique Marwan Alouly, le fils du propriétaire de l’usine. Le carton est réservé à certains produits agricoles comme les oignons ou les pommes de terre.
Pour produire ces caisses, Mazar Plast dispose de plusieurs sources d’approvisionnement : des déchets en plastique récupérés par les collecteurs (tables, chaises, boîtes), des déchets plastiques broyés et lavés, et achetés à des grossistes (autour de 700 dollars la tonne) – soit au total 50 à 60 tonnes par mois – mais aussi ses propres chutes de production, qui représentent près d’un tiers des matières à recycler. En été, lorsque la demande est forte pour les récoltes, l’usine manque cependant de matière première. « Nous sommes forcés d’organiser nous-mêmes la collecte pour ne pas arrêter les machines », poursuit Marwan Alouly. L’entreprise fonctionne à plein régime l’été et au ralenti en hiver. Elle emploie 25 personnes de juin à décembre et quatre pendant les premiers mois de l’année, période pendant laquelle la production tombe à 500 cageots par jour. « La concurrence est de plus en plus forte. Chaque année, une ou deux entreprises se lancent dans le recyclage du plastique dans la Békaa, car c’est une activité qui ne demande pas de grands investissements. Ces nouvelles sociétés ont tendance à casser les prix », se désole Marwan Alouly.
La compagnie produit 2 000 à 3 000 cageots en plastique recyclé par jour, qui pèsent entre 300 grammes et un kilo, et sont vendus de 500 à 1 500 livres libanaises l’unité. « La plupart des agriculteurs préfèrent les caisses en plastique à celles en carton, car elles sont plus solides, ne sont pas sensibles à l’humidité et peuvent être réutilisées plusieurs fois. Quelque 70 % des caisses en plastique utilisées dans l’agriculture sont fabriquées en plastique recyclé, qui revient jusqu’à 35 % moins cher que le plastique pur », explique Marwan Alouly, le fils du propriétaire de l’usine. Le carton est réservé à certains produits agricoles comme les oignons ou les pommes de terre.
Pour produire ces caisses, Mazar Plast dispose de plusieurs sources d’approvisionnement : des déchets en plastique récupérés par les collecteurs (tables, chaises, boîtes), des déchets plastiques broyés et lavés, et achetés à des grossistes (autour de 700 dollars la tonne) – soit au total 50 à 60 tonnes par mois – mais aussi ses propres chutes de production, qui représentent près d’un tiers des matières à recycler. En été, lorsque la demande est forte pour les récoltes, l’usine manque cependant de matière première. « Nous sommes forcés d’organiser nous-mêmes la collecte pour ne pas arrêter les machines », poursuit Marwan Alouly. L’entreprise fonctionne à plein régime l’été et au ralenti en hiver. Elle emploie 25 personnes de juin à décembre et quatre pendant les premiers mois de l’année, période pendant laquelle la production tombe à 500 cageots par jour. « La concurrence est de plus en plus forte. Chaque année, une ou deux entreprises se lancent dans le recyclage du plastique dans la Békaa, car c’est une activité qui ne demande pas de grands investissements. Ces nouvelles sociétés ont tendance à casser les prix », se désole Marwan Alouly.