Avec Indevco, Mimosa est l’une des deux seules usines au Liban à produire du papier toilette recyclé. En 1972, elle est la première compagnie au Moyen-Orient à se lancer dans le recyclage du papier hygiénique, bénéficiant d’une offre avantageuse pour l’achat d’une machine française Begin Say d’occasion. Aujourd’hui, l’entreprise des familles Tannouri et Saliba produit près de Zahlé en moyenne 3 000 tonnes par an de papier recyclé, une quantité relativement modeste, qu’elle transforme en produits finis distribués dans les supermarchés ou les petits commerces. Deux de ses marques de papier toilette, Lomex et Rimex, sont entièrement fabriquées à partir de matières recyclées et sont vendues 50 % moins cher que les autres marques produites par Mimosa en cellulose pure. Elles ciblent une clientèle au faible pouvoir d’achat, qui représente environ 30 % de la demande libanaise, selon Mounir Saliba, responsable de la production de papier sanitaire à Mimosa. Le papier toilette recyclé par Mimosa s’adresse exclusivement au marché local. Il s’exporte très difficilement au Moyen-Orient où il n’est pas entré dans les habitudes de consommation, et si le marché européen pourrait constituer un éventuel débouché, les coûts de transport sont dissuasifs. « L’afflux de réfugiés syriens n’a pas augmenté la demande de papier toilette recyclé, car ces derniers utilisent davantage des mouchoirs que du papier toilette », note Mounir Saliba.
Si elle représentait au début des années 1970 la totalité de la production de Mimosa, cette part est tombée à 25 % dès 1977, après l’investissement dans des machines de production de papier toilette et de mouchoirs à partir de matières premières vierges. Depuis cette période, la part du papier recyclé dans les volumes produits par Mimosa est restée stable, mais la croissance des ventes de ce segment de marché est moins forte que pour les papiers toilettes classiques. « Les ventes n’augmentent que de 1 à 2 % par an contre 6 à 7 % pour les papiers toilettes blancs, qui attirent de plus en plus d’acheteurs avec du pouvoir d’achat », précise Mounir Saliba.
Ce segment reste malgré tout intéressant pour Mimosa, car même s’il faut le majorer du coût relativement faible de l’opération de tri (pour retirer les agrafes, le plastique ou les parties métalliques), le prix de la tonne de papier issu des déchets locaux (imprimeries, supermarchés) varie de 75 à 200 dollars – selon la qualité – alors que celui de la tonne de papier blanc vierge importée oscille entre 650 et 700 dollars. Le coût de production est en revanche similaire, une même machine pouvant être utilisée pour fabriquer du papier blanc ou du papier recyclé, à condition cependant de la laver entre deux cycles.
Mimosa recycle également du carton, environ 2 500 tonnes par an, soit moins de 5 % de la production totale libanaise, qu’elle transforme en cageots utilisés par les agriculteurs ou les producteurs de vins. La société qui emploie 600 personnes fabrique aussi des mandrins (rouleaux pour les papiers toilettes) à partir de déchets recyclés. La tonne de déchets de carton brun ondulé, achetée entre 50 et 100 dollars, est revendue à environ 1 000 dollars, sous forme de produit fini. Une différence qui s’explique par les coûts élevés de l’opération de recyclage et de la transformation en produits finis (cageots en carton imprimés).
En volume, les produits recyclés représentent 30 % de la production de Mimosa et 20 % de son chiffre d’affaires. Des proportions qui devraient rester stables au cours des prochaines années, selon Mounir Saliba.
Si elle représentait au début des années 1970 la totalité de la production de Mimosa, cette part est tombée à 25 % dès 1977, après l’investissement dans des machines de production de papier toilette et de mouchoirs à partir de matières premières vierges. Depuis cette période, la part du papier recyclé dans les volumes produits par Mimosa est restée stable, mais la croissance des ventes de ce segment de marché est moins forte que pour les papiers toilettes classiques. « Les ventes n’augmentent que de 1 à 2 % par an contre 6 à 7 % pour les papiers toilettes blancs, qui attirent de plus en plus d’acheteurs avec du pouvoir d’achat », précise Mounir Saliba.
Ce segment reste malgré tout intéressant pour Mimosa, car même s’il faut le majorer du coût relativement faible de l’opération de tri (pour retirer les agrafes, le plastique ou les parties métalliques), le prix de la tonne de papier issu des déchets locaux (imprimeries, supermarchés) varie de 75 à 200 dollars – selon la qualité – alors que celui de la tonne de papier blanc vierge importée oscille entre 650 et 700 dollars. Le coût de production est en revanche similaire, une même machine pouvant être utilisée pour fabriquer du papier blanc ou du papier recyclé, à condition cependant de la laver entre deux cycles.
Mimosa recycle également du carton, environ 2 500 tonnes par an, soit moins de 5 % de la production totale libanaise, qu’elle transforme en cageots utilisés par les agriculteurs ou les producteurs de vins. La société qui emploie 600 personnes fabrique aussi des mandrins (rouleaux pour les papiers toilettes) à partir de déchets recyclés. La tonne de déchets de carton brun ondulé, achetée entre 50 et 100 dollars, est revendue à environ 1 000 dollars, sous forme de produit fini. Une différence qui s’explique par les coûts élevés de l’opération de recyclage et de la transformation en produits finis (cageots en carton imprimés).
En volume, les produits recyclés représentent 30 % de la production de Mimosa et 20 % de son chiffre d’affaires. Des proportions qui devraient rester stables au cours des prochaines années, selon Mounir Saliba.