L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) planche sur un projet de fonds d’appui à la presse francophone spécialement dédié aux pays arabes. L’organisation gère déjà un fonds de soutien à la presse francophone doté de 150 000 euros par an, destiné à tous les pays membres du Sud. Chaque année, il octroie des subventions plafonnées à 30 000 euros par publication, en équipements ou en formations. Depuis sa création, en 1998, le fonds a soutenu 170 organismes de presse dans l’espace francophone pour un montant total de 4,5 millions d’euros.
Au Liban, seules deux entreprises en ont bénéficié jusque-là : le quotidien L’Orient-Le Jour, et le magazine Le Commerce du Levant qui lui est affilié. Ces deux publications se sont à nouveau portées candidates cette année. Mais à l’heure de passer sous presse, la commission chargée d’évaluer les dossiers, qui s’est réunie cette année à Beyrouth, n’avait pas encore annoncé les résultats. « Pour postuler, les entreprises doivent nous soumettre un projet précis qui vise à améliorer leur politique éditoriale, leur gestion managériale ou leur développement technologique. Aucune publication libanaise, hormis celle du groupe L’Orient-Le Jour, n’a jamais entrepris cette démarche », explique Christophe Guilhou, le directeur de la paix, de la démocratie et des droits de l’homme de l’OIF, qui a présidé la réunion de la Commission du fonds organisée à Beyrouth le 16 septembre. À cette occasion, « nous avons une nouvelle fois constaté les difficultés rencontrées par la presse écrite francophone. C’est un phénomène mondial, mais la situation est particulièrement grave dans le monde arabe. En Tunisie surtout, mais aussi au Liban et en Égypte, d’où notre volonté de créer un dispositif de soutien spécifique pour ces pays ». Pour le moment, les modalités et l’enveloppe qui sera consacrée à ce projet n’ont pas été définies. L’OIF pourrait s’associer à d’autres partenaires, comme le ministère français des Affaires étrangères qui envisage une aide pour la presse francophone au Liban en particulier.
En parallèle, l’OIF veut accompagner la mutation des médias avec la création cette année du prix francophone de l’innovation, qui sera remis en mars 2016. Cette initiative lancée en partenariat avec RFI et RSF vise à récompenser les médias (radio, télévision, presse et nouveaux médias) qui innovent que ce soit au niveau de leur contenu éditorial, de leurs supports ou de leur modèle économique. Le premier prix est doté de 10 000 euros, le deuxième de 6 500 euros et le troisième de 3 500 euros.
Au Liban, seules deux entreprises en ont bénéficié jusque-là : le quotidien L’Orient-Le Jour, et le magazine Le Commerce du Levant qui lui est affilié. Ces deux publications se sont à nouveau portées candidates cette année. Mais à l’heure de passer sous presse, la commission chargée d’évaluer les dossiers, qui s’est réunie cette année à Beyrouth, n’avait pas encore annoncé les résultats. « Pour postuler, les entreprises doivent nous soumettre un projet précis qui vise à améliorer leur politique éditoriale, leur gestion managériale ou leur développement technologique. Aucune publication libanaise, hormis celle du groupe L’Orient-Le Jour, n’a jamais entrepris cette démarche », explique Christophe Guilhou, le directeur de la paix, de la démocratie et des droits de l’homme de l’OIF, qui a présidé la réunion de la Commission du fonds organisée à Beyrouth le 16 septembre. À cette occasion, « nous avons une nouvelle fois constaté les difficultés rencontrées par la presse écrite francophone. C’est un phénomène mondial, mais la situation est particulièrement grave dans le monde arabe. En Tunisie surtout, mais aussi au Liban et en Égypte, d’où notre volonté de créer un dispositif de soutien spécifique pour ces pays ». Pour le moment, les modalités et l’enveloppe qui sera consacrée à ce projet n’ont pas été définies. L’OIF pourrait s’associer à d’autres partenaires, comme le ministère français des Affaires étrangères qui envisage une aide pour la presse francophone au Liban en particulier.
En parallèle, l’OIF veut accompagner la mutation des médias avec la création cette année du prix francophone de l’innovation, qui sera remis en mars 2016. Cette initiative lancée en partenariat avec RFI et RSF vise à récompenser les médias (radio, télévision, presse et nouveaux médias) qui innovent que ce soit au niveau de leur contenu éditorial, de leurs supports ou de leur modèle économique. Le premier prix est doté de 10 000 euros, le deuxième de 6 500 euros et le troisième de 3 500 euros.