Après avoir développé sa marque au Liban pendant un peu plus d’un siècle, la maison Salamoon a ouvert en octobre son premier magasin à l’étranger, dans la capitale britannique. « Cela n’a pas été facile de trouver un emplacement dans le quartier huppé de Belgravia, car nous étions en concurrence avec des marques internationales, mais nous avons persévéré », raconte Carole Salamoun, propriétaire avec ses frères de W. Salamoon & Sons. Fondée par Wadih Élias Salamoun en 1907, dans l’ancien Souk des bijoutiers de Beyrouth, la maison comptait jusque-là deux boutiques au Liban, à Achrafié et au centre-ville de Beyrouth. « Même si nous n’étions qu’au Liban, nous avons toujours été présents sur la scène internationale à travers les grands salons de joaillerie et surtout les présentations privées », précise la propriétaire, qui revendique une clientèle composée notamment de Libanais, résidents et expatriés, et de ressortissants du Golfe.
C’est d’ailleurs à la demande de ces derniers que le choix de Salamoon s’est porté sur Londres. « Il était devenu difficile pour nos clients du Golfe, qui sont présents à Londres, de se rendre à Beyrouth », explique-t-elle.
Pour se faire une place sur la place londonienne, la maison libanaise, qui dit servir « les royautés et les aristocrates », mise notamment sur les pièces sur mesure, produites dans son atelier en Italie.
« En tant que société familiale, W. Salamoon & Sons a toujours tissé des liens personnalisés et des relations de confiance avec chacun de ses clients », affirme Carole Salamoun. « Notre large portefeuille de montres de luxe, comme Ulysse Nardin, Greubel Forsey ou Girard Perregaux, est un atout supplémentaire », ajoute-t-elle.
Cette expansion sur le marché international s’inscrit dans un contexte difficile pour le secteur. « La situation politique et économique dans la région, et au Liban en particulier, est extrêmement instable, ce qui a provoqué un ralentissement de la croissance des ventes, reconnaît Carole Salamoun. Malgré cela, nous sommes optimistes pour l’avenir du pays. »
C’est d’ailleurs à la demande de ces derniers que le choix de Salamoon s’est porté sur Londres. « Il était devenu difficile pour nos clients du Golfe, qui sont présents à Londres, de se rendre à Beyrouth », explique-t-elle.
Pour se faire une place sur la place londonienne, la maison libanaise, qui dit servir « les royautés et les aristocrates », mise notamment sur les pièces sur mesure, produites dans son atelier en Italie.
« En tant que société familiale, W. Salamoon & Sons a toujours tissé des liens personnalisés et des relations de confiance avec chacun de ses clients », affirme Carole Salamoun. « Notre large portefeuille de montres de luxe, comme Ulysse Nardin, Greubel Forsey ou Girard Perregaux, est un atout supplémentaire », ajoute-t-elle.
Cette expansion sur le marché international s’inscrit dans un contexte difficile pour le secteur. « La situation politique et économique dans la région, et au Liban en particulier, est extrêmement instable, ce qui a provoqué un ralentissement de la croissance des ventes, reconnaît Carole Salamoun. Malgré cela, nous sommes optimistes pour l’avenir du pays. »