Un nouveau conseil d’administration a été élu en novembre pour piloter le groupe de presse al-Iktissad wal Aamal, dans un contexte économique difficile pour les médias. Ce groupe, fondé à Beyrouth par Raouf Abou Zaki, ancien chef du service économique du quotidien an-Nahar, publie depuis 1979 le mensuel économique panarabe éponyme, sa version libanaise (al-Iktissad wal Aamal al-Loubnaniya) ainsi que le magazine féminin al-Hasnaa (racheté en 1999), et une revue spécialisée sur le secteur de la défense al-Defaiya. Il est également connu dans le monde arabe pour l’organisation de conférences économiques.
Son conseil d’administration était présidé depuis des années par Saïd el-Khoury, l’un des fondateurs du groupe CCC, décédé il y a un an. C’est son fils, Toufic el-Khoury qui lui succède à la tête de la holding, tandis que l’ancien ministre des Finances saoudien, Mohammad Abalkhail, chapeautera une autre société du groupe (al-Iktissad wal Aamal al-Arabiya). Mohammad al-Zaatari a, quant à lui, été reconduit à la tête du conseil d’administration de la société qui édite la version libanaise. De nouveaux membres ont également rejoint les conseils d’administration des trois sociétés, parmi lesquels d’anciens ministres koweïtien et libanais, dont Sami Haddad et Jihad Azour.
« La direction présentera sa stratégie au nouveau conseil d’administration au début de l’année prochaine », a déclaré le directeur exécutif du groupe, Raouf Abou Zaki, au Commerce du Levant. Cette stratégie s’inscrit dans un contexte difficile au Liban et dans la région. « Al-Iktissad wal Aamal reste le mensuel économique le plus influent du monde arabe, avec une circulation estimée entre 20 000 et 40 000 copies par mois, mais les revenus publicitaires sont en baisse, reconnaît-il. À l’échelle du groupe, ils ont reculé de 40 % depuis 2012. » Même dans le Golfe, notamment en Arabie saoudite qui concentre l’essentiel des annonceurs et des lecteurs, les budgets sont revus à la baisse. Pour faire face à cette situation, la direction a mené une politique de réduction des coûts, notamment dans les ressources humaines avec une baisse des effectifs de 180 salariés à 120 salariés au Liban et dans ses huit bureaux régionaux. « Ces efforts devraient nous permettre de retrouver l’équilibre cette année, après trois exercices de pertes. »
Dans les mois à venir, le groupe veut développer ses plates-formes sur Internet et dynamiser son activité d’organisation de conférences. Avec 300 événements organisés dans 30 pays depuis 1988, cette branche d’activité assure aujourd’hui 40 % du chiffre d’affaires, mais elle souffre également puisqu’elle repose en partie sur le sponsoring. Dans ce contexte, al-Iktissad wal Aamal mise sur des marchés porteurs comme l’Égypte, tout en explorant de nouvelles pistes en Afrique. « Nous avons déjà organisé une conférence en Éthiopie et une autre en Mauritanie, et nous menons des contacts dans certains pays d’Afrique subsaharienne. Ce ne sont pas des marchés faciles, mais il y a clairement un intérêt des hommes d’affaires arabes pour cette région », souligne Raouf Abou Zaki.
Son conseil d’administration était présidé depuis des années par Saïd el-Khoury, l’un des fondateurs du groupe CCC, décédé il y a un an. C’est son fils, Toufic el-Khoury qui lui succède à la tête de la holding, tandis que l’ancien ministre des Finances saoudien, Mohammad Abalkhail, chapeautera une autre société du groupe (al-Iktissad wal Aamal al-Arabiya). Mohammad al-Zaatari a, quant à lui, été reconduit à la tête du conseil d’administration de la société qui édite la version libanaise. De nouveaux membres ont également rejoint les conseils d’administration des trois sociétés, parmi lesquels d’anciens ministres koweïtien et libanais, dont Sami Haddad et Jihad Azour.
« La direction présentera sa stratégie au nouveau conseil d’administration au début de l’année prochaine », a déclaré le directeur exécutif du groupe, Raouf Abou Zaki, au Commerce du Levant. Cette stratégie s’inscrit dans un contexte difficile au Liban et dans la région. « Al-Iktissad wal Aamal reste le mensuel économique le plus influent du monde arabe, avec une circulation estimée entre 20 000 et 40 000 copies par mois, mais les revenus publicitaires sont en baisse, reconnaît-il. À l’échelle du groupe, ils ont reculé de 40 % depuis 2012. » Même dans le Golfe, notamment en Arabie saoudite qui concentre l’essentiel des annonceurs et des lecteurs, les budgets sont revus à la baisse. Pour faire face à cette situation, la direction a mené une politique de réduction des coûts, notamment dans les ressources humaines avec une baisse des effectifs de 180 salariés à 120 salariés au Liban et dans ses huit bureaux régionaux. « Ces efforts devraient nous permettre de retrouver l’équilibre cette année, après trois exercices de pertes. »
Dans les mois à venir, le groupe veut développer ses plates-formes sur Internet et dynamiser son activité d’organisation de conférences. Avec 300 événements organisés dans 30 pays depuis 1988, cette branche d’activité assure aujourd’hui 40 % du chiffre d’affaires, mais elle souffre également puisqu’elle repose en partie sur le sponsoring. Dans ce contexte, al-Iktissad wal Aamal mise sur des marchés porteurs comme l’Égypte, tout en explorant de nouvelles pistes en Afrique. « Nous avons déjà organisé une conférence en Éthiopie et une autre en Mauritanie, et nous menons des contacts dans certains pays d’Afrique subsaharienne. Ce ne sont pas des marchés faciles, mais il y a clairement un intérêt des hommes d’affaires arabes pour cette région », souligne Raouf Abou Zaki.