Fin novembre, le Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes (Ciheam), une agence intergouvernementale, spécialisée dans l’appui aux secteurs de l’agriculture, de l’alimentation et de l’environnement, a signé le renouvellement de son “partenariat stratégique” avec le ministère libanais de l’Agriculture. Basé à Paris, ce centre regroupe 13 pays de la Méditerranée dont le Liban depuis 1994. « Dans un contexte difficile pour la région et le Liban, en particulier, il semblait primordial de réaffirmer notre engagement auprès de l’État libanais », assure Sébastien Abis, administrateur du Ciheam. Concrètement, il s’agit de mieux développer la coopération, la recherche et la formation pour améliorer l’efficience du secteur agricole et agroalimentaire. « Sur les 10 dernières années, nous avons accueilli plus de 900 Libanais pour des formations techniques courtes ou des masters », ajoute le conseiller. En parallèle, le Ciheam a signé un accord avec la faculté d’agronomie de l’Université libanaise afin de faciliter les échanges d’étudiants et de professeurs. « Au Liban, nous menons aussi des actions de terrains comme des formations sur les nouvelles techniques d’oléicultures ou de la sensibilisation au réchauffement climatique. » Comme les 12 autres États membres, le Liban abonde au budget de l’agence intergouvernementale. « Si on rapporte la contribution financière libanaise aux aides perçues en contrepartie, on peut dire que le Liban est le pays qui bénéficie le plus de notre expertise. »
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