La Voix du Liban (VDL) – Voix de la dignité et de la liberté – située à Achrafié et émettant sur la fréquence 100.5 FM a remporté le procès en appel l’opposant à la VDL – Dbayé qui émet, elle, sur la fréquence 93.3 FM. La cour d’appel a ainsi confirmé le jugement de première instance, attribuant la propriété de la raison sociale VDL au parti Kataëb et par extension à New Audio-Visual Media Company, au détriment de Modern Media Company, majoritairement détenue par les héritiers de Simon el-Khazen. Selon son avocat Kamal Berty, le parti a également obtenu du juge des référés l’arrêt de la campagne de publicité par affichage de VDL – 93.3 FM.
Mais cette dernière n’a pas pour autant l’intention de renoncer à son identité. « Nous avons perdu une bataille, mais pas la guerre, a déclaré au Commerce du Levant Imad el-Khazen, le directeur de VDL – 93.3 FM. Nous allons nous pourvoir en cassation et demander la suspension de l’exécution de la décision en attendant un nouveau jugement », une procédure qui pourrait prendre plusieurs mois, voire des années.
Les deux radios émettent sous le même nom depuis plus de cinq ans. À l’origine, la station a été créée dans les années 1950 par le parti phalangiste et hébergée dans des locaux lui appartenant à Achrafié. Mais après la promulgation de la loi sur l’audiovisuel interdisant aux partis politiques d’être propriétaires de médias en 1993, elle est placée sous la houlette d’une société baptisée Modern Media Company, majoritairement détenue par un proche du parti, Simon el-Khazen. À la mort de ce dernier en 2010, les relations avec ses héritiers se dégradent. Le parti récupère les locaux d’Achrafié pour y héberger une radio concurrente, sous la houlette de la New Audio-Visual Media Company, et engage une procédure pour reprendre la raison sociale de VDL. La Modern Media Company conserve toutefois les fréquences historiques et continue à émettre sous le même nom à partir de Dbayé, arguant du fait qu’elle détient la licence de VDL attribuée par l’État libanais.
Or cette licence arrive à échéance en 2016. Une demande de renouvellement a été soumise au Conseil des ministres. « Je ne sais pas quand la question sera examinée, a indiqué le ministre de l’Information, Ramzi Jreige. Personnellement, j’estime que nous devons prendre en considération le jugement de la cour d’appel et modifier la licence en conséquence, mais la décision finale revient au Conseil. » Le ministre accuse par ailleurs la radio de ne pas respecter la réglementation au niveau de l’utilisation de ses fréquences, qu’elle partage avec la BBC. Des accusations réfutées par la Modern Media Company qui invoque un accord de partenariat similaire à ceux conclus par d’autres radios locales, notamment entre Radio-Liban et RFI.
Étant donné l’affiliation de Ramzi Jreige aux Kataëb, ce sera au cabinet de trancher sur ces deux sujets. Même si sa ligne éditoriale est proche du 14 Mars, la Modern Media Company, elle, se dit « non partisane ». « C’est l’une des raisons qui fait de nous la radio politique la plus écoutée au Liban », affirme Imad el-Khazen, en citant des chiffres de l’institut de sondage Ipsos.
Mais cette dernière n’a pas pour autant l’intention de renoncer à son identité. « Nous avons perdu une bataille, mais pas la guerre, a déclaré au Commerce du Levant Imad el-Khazen, le directeur de VDL – 93.3 FM. Nous allons nous pourvoir en cassation et demander la suspension de l’exécution de la décision en attendant un nouveau jugement », une procédure qui pourrait prendre plusieurs mois, voire des années.
Les deux radios émettent sous le même nom depuis plus de cinq ans. À l’origine, la station a été créée dans les années 1950 par le parti phalangiste et hébergée dans des locaux lui appartenant à Achrafié. Mais après la promulgation de la loi sur l’audiovisuel interdisant aux partis politiques d’être propriétaires de médias en 1993, elle est placée sous la houlette d’une société baptisée Modern Media Company, majoritairement détenue par un proche du parti, Simon el-Khazen. À la mort de ce dernier en 2010, les relations avec ses héritiers se dégradent. Le parti récupère les locaux d’Achrafié pour y héberger une radio concurrente, sous la houlette de la New Audio-Visual Media Company, et engage une procédure pour reprendre la raison sociale de VDL. La Modern Media Company conserve toutefois les fréquences historiques et continue à émettre sous le même nom à partir de Dbayé, arguant du fait qu’elle détient la licence de VDL attribuée par l’État libanais.
Or cette licence arrive à échéance en 2016. Une demande de renouvellement a été soumise au Conseil des ministres. « Je ne sais pas quand la question sera examinée, a indiqué le ministre de l’Information, Ramzi Jreige. Personnellement, j’estime que nous devons prendre en considération le jugement de la cour d’appel et modifier la licence en conséquence, mais la décision finale revient au Conseil. » Le ministre accuse par ailleurs la radio de ne pas respecter la réglementation au niveau de l’utilisation de ses fréquences, qu’elle partage avec la BBC. Des accusations réfutées par la Modern Media Company qui invoque un accord de partenariat similaire à ceux conclus par d’autres radios locales, notamment entre Radio-Liban et RFI.
Étant donné l’affiliation de Ramzi Jreige aux Kataëb, ce sera au cabinet de trancher sur ces deux sujets. Même si sa ligne éditoriale est proche du 14 Mars, la Modern Media Company, elle, se dit « non partisane ». « C’est l’une des raisons qui fait de nous la radio politique la plus écoutée au Liban », affirme Imad el-Khazen, en citant des chiffres de l’institut de sondage Ipsos.