L’Agence universitaire de la francophonie et Berytech ont ouvert un appel à candidatures pour décerner le Prix de la femme francophone entrepreneure de l’année, en partenariat avec Le Commerce du Levant et L’Orient-Le Jour. La lauréate recevra une subvention de 20 000 euros.

Stéphanie Hanna, lauréate 2015
Une aide précieuse dont ont notamment bénéficié Stéphanie Hanna (Essmak) et Randa Farah (Lebtivity), qui ont décroché le Prix de la femme francophone entrepreneure respectivement en 2015 et 2014.
« Après avoir travaillé 13 ans en tant que banquière d’affaires à Londres, Dubaï et Beyrouth, j’ai décidé de changer complètement de carrière juste avant mes 40 ans », explique Stéphanie Hanna, cette mère de famille française, mariée à un Libanais. « Malgré mes connaissances en finance, je me suis lancée dans cette aventure sans véritable préparation et l’aide de Berytech, notamment en ce qui concerne la structuration de notre business plan, a été très constructive », ajoute-t-elle. Deux ans et demi après sa création, Essmak.com, un site qui propose des étiquettes personnalisables pour les enfants, puis plus largement pour la famille (vêtements, fournitures scolaires, boîtes alimentaires…), emploie désormais trois personnes (un technicien imprimeur, un graphic designer et une commerciale à Dubaï) et compte près de 1 000 clients en ligne, auxquels s’ajoutent une quarantaine de garderies et d’écoles partenaires au Liban, à Dubaï, au Qatar et en Arabie saoudite. « Décrocher ce prix nous a permis de développer notre activité à l’étranger et de nous installer dans nos propres bureaux, mais aussi de faire connaître notre entreprise grâce aux retombées médiatiques du concours », raconte Stéphanie Hanna. « Après deux ans et demi d’expérience, le bilan est extrêmement positif. Aujourd’hui, je suis épanouie, très contente de ce que je fais, j’adore mon produit, l’entreprise est en plein développement, mes enfants ont l’air plutôt heureux et mon mari aussi, donc tout va bien », conclut-elle avec le sourire.