Conséquence directe des tensions grandissantes entre l’Arabie saoudite et l’Iran, l’opérateur de télécommunications égyptien Nilesat a mis un terme à la diffusion de la chaîne al-Manar, proche du Hezbollah, poursuivant ainsi une démarche commencée par l’opérateur Arabsat il y a quelques mois. Pour compenser les lourdes pertes d’audience occasionnées dans le monde arabe, al-Manar a annoncé sur les réseaux sociaux que la chaîne aurait désormais recours à un opérateur de diffusion russe. « Il s’agit d’une décision politique, a déclaré à l’AFP le directeur général de la chaîne Ibrahim Farhat. C’est une conséquence de la crise politique régionale, qui se répercute sur les médias. » L’opérateur Nilesat se défend en affirmant avoir sanctionné les contenus sectaires diffusés par la chaîne.
Par ailleurs, la chaîne d’informations saoudienne al-Arabiya a fermé ses bureaux à Beyrouth où elle employait 27 personnes. Zaher Mansour, chef de bureau de la chaîne au Liban, affirme pourtant que la décision n’est pas liée aux tensions politiques et que la couverture de l’actualité libanaise continuera et sera sous-traitée à une entreprise locale.
L’Arabie saoudite, qui a déjà suspendu un don de quatre milliards de dollars aux forces armées libanaises et encouragé ses citoyens à quitter le territoire libanais, poursuit ainsi son bras de fer avec l’Iran au Liban.
Par ailleurs, la chaîne d’informations saoudienne al-Arabiya a fermé ses bureaux à Beyrouth où elle employait 27 personnes. Zaher Mansour, chef de bureau de la chaîne au Liban, affirme pourtant que la décision n’est pas liée aux tensions politiques et que la couverture de l’actualité libanaise continuera et sera sous-traitée à une entreprise locale.
L’Arabie saoudite, qui a déjà suspendu un don de quatre milliards de dollars aux forces armées libanaises et encouragé ses citoyens à quitter le territoire libanais, poursuit ainsi son bras de fer avec l’Iran au Liban.