Malgré la dégradation continue de la situation régionale et de l’activité locale, les recettes du port de Beyrouth ont connu une hausse record de 12,7 % en 2015, à 238,9 millions de dollars. Une performance qui s’explique, d’une part, par l’augmentation d’environ 5 % du nombre de conteneurs destinés au marché local, alors qu’il n’avait augmenté que de 0,9 % en 2014, et, d’autre part, par la très forte hausse du nombre de voitures traitées (111 921, soit une augmentation de 22 % par rapport à 2014) dont près de 75 % sont destinées au marché local (50 % de véhicules neufs et 50 % de véhicules d’occasion). Une croissance qui s’explique, selon Élie Zakhour, président de la Chambre internationale de navigation, par les facilités de crédits octroyés par les banques libanaises et par la déportation de la demande vers des voitures d’entrées de gamme.
Parallèlement, les conteneurs destinés à l’exportation ont augmenté de 29 %, le port de Beyrouth ayant pris le relais d’une grande partie de l’exportation par voie terrestre depuis la fermeture du poste syro-jordanien de Nassib, en avril dernier.
L’amélioration des recettes est aussi la conséquence de la décision, en février 2015, du ministère des Finances de renforcer les contrôles douaniers, en généralisant le “circuit rouge”. Cette mesure a occasionné du trafic sur le port, ce qui lui a permis de facturer des services de transport et d’entreposage. Il s’agit toutefois d’une hausse exceptionnelle, car le rythme des inspections est depuis revenu à la normale, avec environ 20 % des conteneurs qui subissent une inspection en profondeur.
L’activité de transbordement, dont la contribution était jusque-là très positive aux résultats du port, est en revanche en baisse de 25,6 %. Car les pays vers lesquels le port de Beyrouth réexpédie les marchandises – la Syrie, l’Égypte, la Grèce et la Turquie – sont en mauvaise posture économique, ce qui impacte le nombre de cargos qui leur sont destinés, explique Hassan Kraytem, directeur du port de Beyrouth, à L’Orient-Le Jour.
Enfin, la baisse du nombre de navires (-7,9 % en 2015) s’expliquerait, selon Élie Zakhour, par une tendance générale à l’agrandissement des navires, autrefois d’une capacité de 2 000 tonnes et qui peuvent aujourd’hui en transporter plus de 14 000.
Parallèlement, les conteneurs destinés à l’exportation ont augmenté de 29 %, le port de Beyrouth ayant pris le relais d’une grande partie de l’exportation par voie terrestre depuis la fermeture du poste syro-jordanien de Nassib, en avril dernier.
L’amélioration des recettes est aussi la conséquence de la décision, en février 2015, du ministère des Finances de renforcer les contrôles douaniers, en généralisant le “circuit rouge”. Cette mesure a occasionné du trafic sur le port, ce qui lui a permis de facturer des services de transport et d’entreposage. Il s’agit toutefois d’une hausse exceptionnelle, car le rythme des inspections est depuis revenu à la normale, avec environ 20 % des conteneurs qui subissent une inspection en profondeur.
L’activité de transbordement, dont la contribution était jusque-là très positive aux résultats du port, est en revanche en baisse de 25,6 %. Car les pays vers lesquels le port de Beyrouth réexpédie les marchandises – la Syrie, l’Égypte, la Grèce et la Turquie – sont en mauvaise posture économique, ce qui impacte le nombre de cargos qui leur sont destinés, explique Hassan Kraytem, directeur du port de Beyrouth, à L’Orient-Le Jour.
Enfin, la baisse du nombre de navires (-7,9 % en 2015) s’expliquerait, selon Élie Zakhour, par une tendance générale à l’agrandissement des navires, autrefois d’une capacité de 2 000 tonnes et qui peuvent aujourd’hui en transporter plus de 14 000.