Le Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) a annoncé dans un communiqué avoir annulé l'appel d'offres pour les travaux de la décharge côtière de Costa Brava, sur le littoral du Choueifate, remporté le 12 mai dernier par la société Araco de Jihad el-Arab. Une nouvelle procédure a été lancée avec un délai de dépôt des dossiers fixé au 15 juillet à midi. L’attribution de ce marché à la société de Jihad el-Arab avait suscité une polémique, le prix ayant été jugé trop élevé par rapport à celui des travaux de construction de l’autre décharge prévue dans la région de Bourj Hammoud-Jdeide. Ce chantier parallèle a été confié « à la compagnie Khoury Contracting Co. S.A.R.L., qui a donné le prix le plus bas lors de l'appel d'offres effectué le 14 juin, à un coût estimé à 109 370 667 dollars, TVA incluse », confirme le communiqué. Cette compagnie, détenue par Mona, Antoine, Dani et Nayla Khoury, compte parmi ses divers projets la construction d’une digue marine à Saida.
Les deux appels d’offres s’inscrivent dans le cadre du plan de gestion des déchets pour Beyrouth et le Mont-Liban adopté en mars dernier, mettant fin à une crise de plus de neuf mois. Ce plan repose essentiellement sur la création de deux décharges sanitaires temporaires, l'une au sud de Beyrouth, à Costa Brava, l'autre à Bourj Hammoud-Jdeidé, au nord de la capitale. Ces décharges supposent la construction de brise-lames en mer et de cellules d'enfouissement, auxquels il faut ajouter la réhabilitation de l'ancien dépotoir dans le cas de Bourj Hammoud.
Les deux appels d’offres s’inscrivent dans le cadre du plan de gestion des déchets pour Beyrouth et le Mont-Liban adopté en mars dernier, mettant fin à une crise de plus de neuf mois. Ce plan repose essentiellement sur la création de deux décharges sanitaires temporaires, l'une au sud de Beyrouth, à Costa Brava, l'autre à Bourj Hammoud-Jdeidé, au nord de la capitale. Ces décharges supposent la construction de brise-lames en mer et de cellules d'enfouissement, auxquels il faut ajouter la réhabilitation de l'ancien dépotoir dans le cas de Bourj Hammoud.