
L’entreprise, qui remportera l’appel d’offres, devra notamment construire un brise-lames ainsi que des cellules d’enfouissement pour les déchets.
Pour l’heure, le CDR procède à l’étude administrative et technique des projets avant l’examen des prix des différentes offres.
Il s’agit du second appel d’offre pour l’aménagement de cette décharge, d’une capacité estimée à 1,5 million de tonnes de déchets : une première adjudication a en effet été remportée par la société Aracco de Jihad el-Arab, le 12 mai dernier pour un montant de 72 millions de dollars. Cependant, le conseil d’administration du CDR l’a annulée le 23 juin, estimant son coût disproportionné par rapport aux offres proposées lors de l’adjudication des travaux d’aménagement de la seconde décharge, en cours de réhabilitation, celle de Bourj Hammoud.
Ensemble, les deux sites d’enfouissement doivent relayer l’ancienne de Naamé, dont la fermeture initiale en juillet 2015 est à l’origine de la « crise des poubelles » l’an passé.