Si des millions sont dépensés pour aider les start-up à se lancer, ce ne sont pas ces sociétés qui sont les principales créatrices d’emploi au Liban.
Le moteur de l’économie, ce sont les « scale-up » (qui « changent d’échelle »), des sociétés innovantes à forte croissance, qui comptent au moins dix salariés et dont l’effectif croît de 20 % par an.
C’est, en tous les cas, les conclusions d’une étude, menée par le bureau libanais d’Endeavor, le réseau mondial de mentorat d’entrepreneurs à fort potentiel.
Selon les chiffres compilés par Endeavor-Liban, en 2013, près de la moitié des emplois créés au Liban, le sont par des scale-up alors qu’elles ne constituent que 12 % du tissus entrepreneurial du pays.
Le Liban n’est pas une exception : dans la région, les scale-up embauchent davantage que les jeunes pousses ou que les firmes plus confirmées : en Turquie, par exemple, les scale-up qui ne représentent que 10 % de l’ensemble des entreprises du pays, ont contribué à créer 41 % des emplois pour la période 2010-2013, selon Endeavor.
De même, en Jordanie : si elles ne représentent que 9 % de l’écosystème entrepreneurial du pays, les scale-up sont à l’origine de 53 % des embauches pour la période 2010-2013.
Au Liban, leur rôle est d’autant plus crucial que près de 73 000 jeunes (15-24 ans) sont sans emploi, selon l’Organisation internationale du travail et que la population active libanaise augmente chaque année de 4%.
« Les scale-up peuvent vraiment changer la donne dans l’économie actuelle, particulièrement pour les jeunes » estime Tarek Sadi, directeur général d’Endeavor-Liban.
Pourtant, ces sociétés en pleine croissance ne bénéficient pas d’un soutien à la hauteur de leur impact sur le tissus économique : « Au Liban, il n’existe que peu de mesures les soutenant : aucune exonération fiscale, peu d’actions de mentorat ou de réseautage. Elles ne reçoivent que 10 % des financements accordés par les grandes institutions ».
Pour Endeavor, l’Etat et les grandes institutions doivent prendre conscience de leur importance pour la création d’emploi.
Le réseau rappelle d’ailleurs que, depuis sa création en 1997, les 1 233 scale up, dont il a soutenu l’action, ont créé près de 587 000 emplois dans le monde et généré plus de 8,2 milliards de dollars de chiffre d’affaires.
Le moteur de l’économie, ce sont les « scale-up » (qui « changent d’échelle »), des sociétés innovantes à forte croissance, qui comptent au moins dix salariés et dont l’effectif croît de 20 % par an.
C’est, en tous les cas, les conclusions d’une étude, menée par le bureau libanais d’Endeavor, le réseau mondial de mentorat d’entrepreneurs à fort potentiel.
Selon les chiffres compilés par Endeavor-Liban, en 2013, près de la moitié des emplois créés au Liban, le sont par des scale-up alors qu’elles ne constituent que 12 % du tissus entrepreneurial du pays.
Le Liban n’est pas une exception : dans la région, les scale-up embauchent davantage que les jeunes pousses ou que les firmes plus confirmées : en Turquie, par exemple, les scale-up qui ne représentent que 10 % de l’ensemble des entreprises du pays, ont contribué à créer 41 % des emplois pour la période 2010-2013, selon Endeavor.
De même, en Jordanie : si elles ne représentent que 9 % de l’écosystème entrepreneurial du pays, les scale-up sont à l’origine de 53 % des embauches pour la période 2010-2013.
Au Liban, leur rôle est d’autant plus crucial que près de 73 000 jeunes (15-24 ans) sont sans emploi, selon l’Organisation internationale du travail et que la population active libanaise augmente chaque année de 4%.
« Les scale-up peuvent vraiment changer la donne dans l’économie actuelle, particulièrement pour les jeunes » estime Tarek Sadi, directeur général d’Endeavor-Liban.
Pourtant, ces sociétés en pleine croissance ne bénéficient pas d’un soutien à la hauteur de leur impact sur le tissus économique : « Au Liban, il n’existe que peu de mesures les soutenant : aucune exonération fiscale, peu d’actions de mentorat ou de réseautage. Elles ne reçoivent que 10 % des financements accordés par les grandes institutions ».
Pour Endeavor, l’Etat et les grandes institutions doivent prendre conscience de leur importance pour la création d’emploi.
Le réseau rappelle d’ailleurs que, depuis sa création en 1997, les 1 233 scale up, dont il a soutenu l’action, ont créé près de 587 000 emplois dans le monde et généré plus de 8,2 milliards de dollars de chiffre d’affaires.