Le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, a transmis le 26 août à la présidence du Conseil des ministres un avant-projet de budget pour l'exercice 2017. « J'espère que le Conseil des ministres va l'étudier et l'adopter, puis le transmettre au Parlement », a déclaré le ministre dans un communiqué. Le texte n’a pas été rendu public.
Aucun budget n'a été voté depuis 2005, soit parce qu'aucun projet de loi des finances n'a été présenté aux députés (en 2011, 2013 et 2015) ; soit parce que ces derniers ne l'ont pas discuté (entre 2006 et 2009, en 2012 et en 2014) ; soit en raison d'un refus parlementaire de l'adopter, comme en 2010.
Mi-juillet, Ali Hassan Khalil avait présenté en Conseil des ministres un rapport sur la situation des finances publiques, selon lequel les dépenses de l’Etat ont augmenté de 15,2 % entre 2011 et 2015, à 13,45 milliards de dollars, contre une hausse de seulement 2,6 % des recettes, à 9,58 milliards. Conséquence, en cinq ans, le déficit public a augmenté de 68%, et le ratio du déficit sur le PIB est passé de 5,8 % à 7,8 %. Quant au ratio de la dette publique (qui a augmenté de 31 % en valeur nominale entre 2011 et 2015), il est passé de 134 % à 139 % du PIB. Toujours selon le rapport, la situation devrait davantage s'aggraver cette année avec une hausse prévue de 12,5 % des dépenses publiques (à 15,21 milliards de dollars) et de 13,3 % du déficit (à 4,47 milliards). Le rapport anticipe une hausse de cinq points du ratio dette publique/PIB en 2016 et de 22 points en 2020 si rien n'est fait entre-temps pour inverser la tendance.
Aucun budget n'a été voté depuis 2005, soit parce qu'aucun projet de loi des finances n'a été présenté aux députés (en 2011, 2013 et 2015) ; soit parce que ces derniers ne l'ont pas discuté (entre 2006 et 2009, en 2012 et en 2014) ; soit en raison d'un refus parlementaire de l'adopter, comme en 2010.
Mi-juillet, Ali Hassan Khalil avait présenté en Conseil des ministres un rapport sur la situation des finances publiques, selon lequel les dépenses de l’Etat ont augmenté de 15,2 % entre 2011 et 2015, à 13,45 milliards de dollars, contre une hausse de seulement 2,6 % des recettes, à 9,58 milliards. Conséquence, en cinq ans, le déficit public a augmenté de 68%, et le ratio du déficit sur le PIB est passé de 5,8 % à 7,8 %. Quant au ratio de la dette publique (qui a augmenté de 31 % en valeur nominale entre 2011 et 2015), il est passé de 134 % à 139 % du PIB. Toujours selon le rapport, la situation devrait davantage s'aggraver cette année avec une hausse prévue de 12,5 % des dépenses publiques (à 15,21 milliards de dollars) et de 13,3 % du déficit (à 4,47 milliards). Le rapport anticipe une hausse de cinq points du ratio dette publique/PIB en 2016 et de 22 points en 2020 si rien n'est fait entre-temps pour inverser la tendance.