« Cette nouvelle crise des déchets nous a pris de court. Nous n’étions pas prêts à assurer le relais. Mais on ne pouvait pas non plus laisser les ordures s’amonceler partout dans les rues encore une fois », fustige Juan Hobeiche, nouveau président la Fédération des municipalités du Kesrouan-Ftouh.
La Fédération regroupe 54 agglomérations et produit environ 300 tonnes de déchets solides chaque jour.
Face à la répétition de la crise, la région du Kesrouan a donc décidé de s’organiser : pour l’heure, la plupart des villes collectent leurs déchets séparément et les stockent compactés sur des terrains leur appartenant. « Grâce à ce compactage, nous pouvons tenir six mois, le temps de trouver une solution pérenne. »
La plupart des villes ou des villages de la région produisent moins d’une tonne quotidienne de déchets, assure Juan Hobeiche, ce qui rend même possible le tri des ordures.
« Le problème, ce sont les grandes agglomérations comme Jounié, qui produit environ 100 tonnes par jour de déchets ou Zouk ou Ghazir – chacune autour de 30 tonnes de déchets par jour. Dans ce cas, le tri s’avère moins évident, compte tenu des volumes en jeu. »
La région entend désormais aller plus loin en créant sa propre plate-forme de traitement et de valorisation des déchets solides ménagers afin d’éviter toute crise ultérieure et de gagner en autonomie.
La Fédération des villes du Kesrouan envisage ainsi de mener un appel d’offres dans les prochaines semaines pour la création d'une usine de traitement des ordures ménagères régionale, qui devrait être inaugurée d’ici à six mois, si on en croit l’édile.
« Nous n’avons pas encore arrêté la technique que nous entendons privilégier. Mais nous penchons pour une solution qui limite l’enfouissement - faute de terrains disponibles - et qui garantissent la santé des habitants » Le lieu d'implantation du futur site n'a pas non plus été défini.
La Fédération pourrait en partie financer sa construction sur ses fonds propres. « Selon la technique retenue, le budget peut aller de 4 millions de dollars à une quarantaine. » C’est d’ailleurs pour cette raison que la région Jounié ne figure pas dans les villes concernées par l'appel d’offres, remporté début septembre par Al Jihad Group for Commerce and Contracting.
La Fédération regroupe 54 agglomérations et produit environ 300 tonnes de déchets solides chaque jour.
Face à la répétition de la crise, la région du Kesrouan a donc décidé de s’organiser : pour l’heure, la plupart des villes collectent leurs déchets séparément et les stockent compactés sur des terrains leur appartenant. « Grâce à ce compactage, nous pouvons tenir six mois, le temps de trouver une solution pérenne. »
La plupart des villes ou des villages de la région produisent moins d’une tonne quotidienne de déchets, assure Juan Hobeiche, ce qui rend même possible le tri des ordures.
« Le problème, ce sont les grandes agglomérations comme Jounié, qui produit environ 100 tonnes par jour de déchets ou Zouk ou Ghazir – chacune autour de 30 tonnes de déchets par jour. Dans ce cas, le tri s’avère moins évident, compte tenu des volumes en jeu. »
La région entend désormais aller plus loin en créant sa propre plate-forme de traitement et de valorisation des déchets solides ménagers afin d’éviter toute crise ultérieure et de gagner en autonomie.
La Fédération des villes du Kesrouan envisage ainsi de mener un appel d’offres dans les prochaines semaines pour la création d'une usine de traitement des ordures ménagères régionale, qui devrait être inaugurée d’ici à six mois, si on en croit l’édile.
« Nous n’avons pas encore arrêté la technique que nous entendons privilégier. Mais nous penchons pour une solution qui limite l’enfouissement - faute de terrains disponibles - et qui garantissent la santé des habitants » Le lieu d'implantation du futur site n'a pas non plus été défini.
La Fédération pourrait en partie financer sa construction sur ses fonds propres. « Selon la technique retenue, le budget peut aller de 4 millions de dollars à une quarantaine. » C’est d’ailleurs pour cette raison que la région Jounié ne figure pas dans les villes concernées par l'appel d’offres, remporté début septembre par Al Jihad Group for Commerce and Contracting.